Jean-Pierre Ryngaert est Professeur des Universités émérite à Paris 3-Sorbonne nouvelle.
Il enseigne la dramaturgie à l’ERAC (Cannes) depuis l’automne 2011 et dirige l’Université d’été du festival La Mousson d’été.
Spécialiste des écritures dramatiques contemporaines et d’une façon plus générale des questions de dramaturgie, il s’intéresse également à l’enseignement du jeu et aux relations entre les savoirs et la scène. A ce titre, il exerce professionnellement comme conseiller en dramaturgie et parfois comme metteur en scène.
Parmi ses ouvrages récents : Théâtres du XXIe siècle. Commencements, (avec Julie Sermon), Armand Colin, 2012 ; Écritures dramatiques contemporaines (Armand Colin, juillet 2011) ; Graphies en scène, (direction avec Ariane Martinez), Éditions Théâtrales, juin 2011 ; Jouer, représenter, nouvelle édition en France, Armand Colin, 2010.

Rédacteur Jean-Pierre Ryngaert Professeur des Universités émériteParis 3-Sorbonne nouvelle
Du même auteur
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La Forme dramatique canonique et sa mise en question
par Jean-Pierre RyngaertPANORAMANotre expérience commune de la forme dramatique se fonde sur des acquis scolaires, voire sur une « idée de théâtre » qui persiste bien au-delà des apprentissages. Cependant, les auteurs et metteurs en scène n’ont eu de cesse depuis le début du XXe et XXIe siècle de questionner ce socle commun en apportant un métissage et des mutations aux formes « traditionnelles ». -
De l’Affaiblissement du récit à son retour
par Jean-Pierre RyngaertPANORAMA« Qu’est-ce que ça raconte », ou qu’est-ce que ça me raconte, est souvent la première question banale que l’on pose à propos du texte de théâtre. Comme si l’indicateur principal de compréhension des textes de fiction était l’assimilation de son noyau narratif. « Raconter l’histoire » demeure une des façons, scolaires ou non, de vérifier et prouver qu’on a lu (et bien lu ?) le texte dont il s’agit. -
Émancipation de la mise en scène et mise à mal du texto centrisme
par Jean-Pierre RyngaertPANORAMALes polémiques qui ont agité le théâtre dans les années 1960 et 1970 ont surtout concerné le rôle et le pouvoir du metteur en scène, notamment dans sa « lecture » du texte. Tout au long du XXe siècle, la fonction du metteur en scène a pris de l’importance. A la fin du XIXe siècle, il était une sorte de « régisseur » garant de la cohérence d’un ensemble. Comme le rappelle Bernard Dort, il devient vite un « passeur » chargé de faire voyager le texte de la scène à la salle, quand la réception de celui-ci n’allait pas de soi pour le public. -
Désordres énonciatifs et tentations lexicales
par Jean-Pierre RyngaertPANORAMAL’irrégularité des échanges et les différences ou les étranges similitudes avec la conversation ordinaire se sont amplifiées dans la seconde moitié du XXe siècle, au point que certains textes développent une parole « en lambeaux ». Le système d’adresses fait entrer le spectateur dans le jeu et fragilise les échanges entre les personnages partenaires. -
Nouveaux matériaux, collectifs et écritures de plateau
par Jean-Pierre RyngaertPANORAMAAu début du XXIe siècle, les changements les plus importants concernent l’apparition de nouveaux collectifs de travail qui bouleversent les hiérarchies établies. En parallèle, le plateau prend de plus en plus d’importance dans les processus de création. Enfin, les différentes composantes de la représentation tendent à être considérées pour elles-mêmes et non comme des accompagnements du texte.