Ce document de travail édité par l’IFFACA permet d’aborder des questions complexes sur la préservation de la liberté de création.
Au printemps 2023, aura lieu à Stockholm le 9e Sommet mondial des Arts et de la Culture sur le thème de la liberté artistique. Comme de coutume avant la tenue d’un tel événement, la Fédération internationale des conseils des arts et des agences de la culture (IFACCA), réseau réunissant des organisations membres dans plus de 70 pays, a préparé un document de travail à l’intention des participants, des délégués et de l’ensemble de la communauté internationale. Celui-ci se fixe comme objectif de susciter une première réflexion sur des questions relatives à la liberté artistique, dans un contexte global élargi puisqu’il donne la parole à des artistes, universitaires, chercheurs, auteurs ou encore éducateurs de différents pays.
Le présent rapport contient des écrits de Sara Whyatt (Royaume-Uni), chercheuse et activiste de la liberté d’expression et des droits de la personne, Roxana Miranda Rupailaf (Chili), universitaire et poète Mapuche-Huilliche, Basma El Husseiny (Égypte), gestionnaire culturelle et activiste sociale, Letila Mitchell (Fidji), artiste de scène Rotumane, Katalin Krasznahorkai (Allemagne), historienne de l’art, autrice, conservatrice et chercheuse, Maria Lind (Suède), conservatrice, autrice et éducatrice, Irene Agrivina (Indonésie), co-fondatrice de La Maison des fibres naturelles (House of Natural Fiber) et Patrick Sam (Namibie), journaliste, artiste et président du Conseil des arts de Namibie. Ils introduisent des problématiques, proposent des politiques de protection et abordent tour à tour des thèmes récurrents tels que le pouvoir d’action individuelle, la décolonisation, la diversité, la circulation, la visibilité, l’équité, l’accès et la liberté d’expression. Leurs témoignages personnels et contextuels de la liberté artistique permettent également d’identifier les défis et les opportunités qui se présentent pour sa sauvegarde.