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Date de publication28 mars 2022

Création d’un Atlas Culture des territoires en ligne

Arts de la rue Cirque Théâtre
Étude

Conçu par le ministère de la Culture, ce site internet permet de mieux comprendre les dynamiques culturelles à l’œuvre sur chaque territoire.

Après avoir été édité sur support papier en 2017 et 2018, l’Atlas Culture des territoires est désormais disponible sous la forme d’un site web qui permet aux utilisateurs d’accéder, grâce à une carte interactive, à plusieurs indicateurs relatifs au champ culturel sur un territoire donné : offres et lieux culturels, politiques culturelles territoriales, dépenses publiques culturelles (État, Régions, Départements, Intercommunalités, communes…), entreprises et emplois culturels et enfin données de contexte socio-économiques (densité de population, part des jeunes dans cette population, niveau de vie médian, PIB régional…). L’objectif est de cartographier les dynamiques territoriales afin d’identifier des inégalités culturelles en différents points de l’Hexagone. Cet outil numérique s’enrichit, par ailleurs, de « portraits culturels » des 18 Régions françaises. 

En complément, le Département des études, de la prospective, des statistiques et de la documentation (DEPS-Doc) du ministère de la Culture vient de publier une étude intitulée Atlas Culture : dynamiques et disparités territoriales culturelles en France qui dresse une synthèse des données agrégées sur le plan national concernant l’offre culturelle, l’emploi et les professions, les entreprises et enfin les dépenses culturelles publiques.

Une offre culturelle riche et diversifiée

Illustration de l’extraordinaire richesse et diversité de l’offre culturelle française, on dénombre aujourd’hui sur l’ensemble du territoire 71 600 lieux, sites et équipements culturels, auxquels il faudra ajouter les milliers de festivals, dont le recensement national est en cours. L’étude note cependant que cette offre est plus variée et parfois plus dense dans les territoires urbains qu’en milieu rural, rendant ainsi prégnante la question de la mobilité pour les habitants des communes rurales éloignés des pôles urbains. « La politique culturelle interagit ici avec d’autres politiques publiques pouvant être actionnées pour garantir une égalité de services aux citoyens en tout point du territoire », précisent les auteurs. 
S’agissant du spectacle vivant, celui-ci bénéficie (comme le patrimoine) de la politique de labellisation de l’État inscrite dans la loi du 7 juin 2016 relative à la liberté de création, à l’architecture et au patrimoine. Il constitue alors le domaine culturel comptant non pas le plus grand nombre de lieux, mais la plus grande diversité de labels : scènes nationales ou conventionnées, scènes de musiques actuelles, pôles nationaux cirque, centres dramatiques et chorégraphiques nationaux, opéras nationaux en régions, centres nationaux des arts de la rue et de l’espace public et, depuis novembre 2021, centre national des arts de la marionnette. Ces lieux sont bien plus souvent situés en zone urbaine : près de la moitié d’entre eux (49%) sont implantés en zone urbaine dense, et près d’un quart (23%) en zone urbaine de densité intermédiaire. Moins d’un sur cinq est établi en zone rurale, autonome ou sous l’influence d’un pôle. On pourrait en déduire que les espaces ruraux en sont particulièrement démunis. Cette vision demande toutefois à être nuancée. Il conviendrait en effet d’une part de considérer les réseaux, comme celui des foyers ruraux (absents de l’Atlas) qui permettent de diffuser des spectacles itinérants dans les salles polyvalentes ou les salles des fêtes des villages, et d’autre part les festivals (dont le recensement actuel, réalisé dans 8 Régions sur 18, n’est pas encore finalisé) avant de conclure que le spectacle vivant institué est synonyme d’urbanité. 

Emploi et professions culturelles : des disparités territoriales notables

La répartition régionale des professionnels de la culture (2,3% de la population active à l’échelle nationale) atteste de disparités territoriales importantes et confirme la polarité de Paris : alors que 22% de l’ensemble des actifs, toutes professions confondues, résident en Île-de-France, 42% des professionnels de la culture sont franciliens. Ainsi, expliquent les auteurs de l’enquête, « la part des professionnels de la culture est de 4,4% en Île-de-France, et n’excède 2% que dans deux Régions, l’Occitanie et Provence-Alpes-Côte d’Azur. » La répartition par zone d’emploi, quant à elle, montre que les professions culturelles se concentrent dans les grandes métropoles régionales. Paris, tout d’abord, rassemble plus de 211 500 professionnels de la culture, soit 6 % de l’ensemble de ses actifs ; Lyon, Montpellier et Strasbourg ensuite, comptent 3% de professionnels de la culture parmi leurs actifs ; enfin Bordeaux, Lille, Marseille, Nantes, Nice, Rennes ou encore Toulouse totalisent toutes plus de 2% de professionnels de la culture. 
Le constat est sensiblement le même concernant les actifs des secteurs culturels : dans les métropoles régionales, leur part dans l’ensemble des actifs est supérieure à 2%, comme dans le Bas-Rhin (Strasbourg), la Haute-Garonne (Toulouse), l’Ille-et-Vilaine (Rennes) ou le Rhône (Lyon). L’étude pointe, de plus, « un tropisme du Sud », qui veut que, hors Île-de-France, la part des actifs soit plus importante en Nouvelle-Aquitaine, en Occitanie et en Provence-Alpes-Côte d’Azur. Les Départements bordant l’Atlantique et la Méditerranée profitent en premier de cette attractivité : en Gironde, Charentes, dans les Pyrénées-Atlantiques, l’Aude, l’Hérault, les Bouches-du-Rhône, les Alpes-Maritimes et en Corse du Sud, la part des actifs des secteurs culturels dans l’ensemble des actifs est supérieure à 2%. Tel est également le cas plus au nord, dans les Départements de la Loire-Atlantique et du Morbihan.

Le spectacle vivant, premier employeur culturel

Le spectacle vivant rassemble le plus grand nombre d’établissements culturels employeurs (28% de l’ensemble), devant le livre et la presse (21%), l’audiovisuel et le multimédia (15%), l’architecture (12%), la publicité (10%), les arts visuels (9%) et le patrimoine (2%). Notons, par ailleurs, l’importance du spectacle vivant (46%) parmi les associations culturelles employeuses. 
L’analyse territoriale cette fois fait apparaître que le poids des entreprises de spectacle vivant est supérieur d’au moins deux points à la moyenne nationale (28%) dans sept Régions : Bourgogne-Franche-Comté, Centre-Val de Loire, Hauts-de-France, Normandie, Occitanie, Pays de la Loire et Provence-Alpes-Côte d’Azur. En Bourgogne-Franche-Comté, dans le Centre-Val de Loire et en Occitanie (laquelle se distingue par une part élevée d’entreprises du spectacle vivant, qui atteint 35%), les entreprises marchandes et non marchandes du spectacle vivant pèsent ainsi pour plus du tiers de l’ensemble des entreprises culturelles employeuses. À l’inverse, la Corse, la Guadeloupe et La Réunion (les deux Régions ultramarines pour lesquelles les données existent) comptent chacune moins d’un millier d’établissements : 700 à La Réunion, 500 en Corse et 400 en Guadeloupe. Si les établissements culturels employeurs du livre et de la presse y sont surreprésentés, ceux du spectacle vivant y sont moins présents : 17% en Corse, 14% en Guadeloupe, 22% à La Réunion, contre 28% en France entière.
L’étude s’attache enfin à mesurer, selon les Régions, le montant des pertes enregistrées en raison de la crise sanitaire. Dans le secteur marchand du spectacle vivant, la Bourgogne-Franche-Comté et la Guadeloupe (29%) ont été les moins impactées, totalisant des pertes bien en deçà de la perte enregistrée en France entière (60%). Cinq Régions en revanche atteignent ou dépassent le seuil des 60%. Il s’agit de La Réunion (60%), de Provence-Alpes-Côte d’Azur (61%), de l’Île-de-France (62%), des Pays de la Loire (62%) et de la Nouvelle-Aquitaine (68%).

Des dépenses culturelles publiques inégales selon les territoires

Observée depuis plusieurs années, l’implication des communes et des Communautés de communes dans la mise en œuvre de la politique culturelle est confirmée par l’étude. À l’échelle nationale, le bloc local – constitué de communes de 3 500 habitants et plus et de leurs Intercommunalités – réalise ainsi près de 60% des dépenses culturelles brutes, soit quelque 7,9 Md€ en 2019, auxquels viennent s’ajouter les dépenses culturelles des Départements et Régions, respectivement 950 M€ (7%) et 770 M€ (6%). Mais là encore, les dépenses culturelles des collectivités publiques ne sont pas uniformément réparties sur le territoire national, en raison de plusieurs facteurs : disparités de population, nombre et taille des collectivités selon les régions et les départements, mais aussi effort culturel consenti par les différentes collectivités territoriales. À titre d’exemple, la moyenne régionale des dépenses culturelles du bloc local est de 107 € par habitant en Nouvelle-Aquitaine et en Bretagne contre 148 € par habitant en Provence-Alpes-Côte d’Azur. Elle se situe entre seulement 40 et 70 € par habitant sur les territoires ultramarins. De même, l’effort culturel des Régions et des Départements varie : pour les premières, en France métropolitaine hors Corse, il va de 7 € par habitant (Île-de-France et Auvergne-Rhône-Alpes) à 22 € (Hauts-de-France). 
Enfin, les dépenses du ministère de la Culture (3,8 Md€ en 2019, soit un peu moins de 30% des dépenses culturelles brutes pour la France entière) demeurent concentrées en Île-de-France, du fait certes des dépenses d’administration centrale, mais surtout de celles liées aux établissements publics culturels nationaux, qui y sont implantés en grand nombre. Rapportées à la population francilienne, ces dépenses représentent un montant atypique de près de 200 € par habitant, alors que celles des collectivités territoriales franciliennes est de 166 € par habitant. Pour toutes les autres régions, les dépenses du ministère de la Culture représentent de 20 € par habitant (en Bretagne et Pays de la Loire) à 39 € par habitant (en Provence-Alpes-Côte d’Azur), à l’exception de Mayotte (10 € par habitant), de la Corse (13 € par habitant) et de La Réunion (16 € par habitant). Il en résulte que, hors Île-de-France, les collectivités territoriales assument de 80% à 88% des dépenses culturelles des collectivités publiques en région (et même jusqu’à 92% en Corse), excepté en Martinique (77%), en Guyane (71%) ainsi qu’à Mayotte (55%).

Atlas Culture : dynamiques et disparités territoriales culturelles en France, par Edwige Millery,
Jean-Cédric Delvainquière, Ludovic Bourlès et Sébastien Picard. Étude publiée par le Département des Études, de la prospective, des statistiques et de la documentation (DEPS-Doc) du ministère de la Culture, mars 2022, 33 pages.

Télécharger l'étude (pdf - 1.82 Mo)

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