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  4. Diagnostic-action sur l’impact de la crise sanitaire : le rapport final
  • Des impacts financiers et humains conséquents
  • L’activité des structures
  • L’impact sur les équipes
  • Les difficultés rencontrées dans le secteur
  • Les stratégies mises en œuvre face à la crise
  • Impacts sur les métiers, les compétences et la mobilité
  • Des perspectives incertaines
  • Les pistes d’action envisagées
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Date de publication11 mai 2021

Diagnostic-action sur l’impact de la crise sanitaire : le rapport final

Arts de la rue Cirque Théâtre
Rapport

Le rapport atteste d’une situation économique et sociale fortement dégradée dans le secteur culturel. Pour faire face aux conséquences de la crise sanitaire, quatre enjeux majeurs ont été identifiés et de nombreuses pistes de travail préconisées.

Début février 2021, la Commission paritaire nationale Emploi formation spectacle vivant (CPNEF-SV), la Délégation générale à l’emploi et à la formation professionnelle (DGEFP-ministère chargé du travail et de l’emploi) et l’Assurance Formation des activités du spectacle (Afdas) ont lancé une consultation nationale auprès des acteurs du spectacle vivant. S’inscrivant dans le cadre d’un diagnostic-action d’impact socio-économique de la crise sanitaire, elle se donnait pour objectif, grâce à une analyse de la diversité des situations, des problématiques rencontrées et des besoins exprimés, de proposer des mesures de soutien aux activités et à l’emploi. Deux enquêtes en ligne ont été effectuées : l’une destinée aux structures adhérentes à l’Afdas et la seconde aux professionnels bénéficiaires de l’Afdas. Un peu plus de 1 800 structures et près de 6 900 professionnels y ont répondu, et une trentaine d’entretiens ont été réalisés. 

Le rapport final qui vient d’être publié confirme une extrême dégradation de la situation économique et sociale du spectacle vivant. À compter de fin février 2020 en effet, la diffusion de spectacles a connu un fort ralentissement (les représentations ont pu reprendre, sous conditions, entre juin et octobre 2020) puis un arrêt en novembre 2020. L’ensemble de la chaîne de valeur du spectacle vivant a alors été impactée : la conception et la création des projets (diminution des accueils en résidence et des moyens alloués aux artistes), la production (le rapport constate notamment un déséquilibre entre le nombre d’œuvres créées et les possibilités de les présenter au public), la diffusion (nombreuses annulations, impossibilités de reports ou tentatives de reports sur les saisons suivantes, difficultés à organiser des tournées en France et à l’étranger et à accueillir des productions venant d’autres pays) et l’action culturelle autour des spectacles. 

Des impacts financiers et humains conséquents

La fermeture des lieux de spectacle a entraîné une inactivité totale ou partielle massive qui, hormis certains emplois administratifs, a touché l’ensemble du secteur et des métiers. 73% des professionnels interrogés ont déclaré avoir effectué moins de 300 heures de travail depuis le 1er mars 2021, dont 46% moins de 100 heures. 
Cette absence d’activité s’est bien évidemment traduite par une perte de recettes conséquente pour une grande majorité de structures : 96% confient avoir subi une baisse, 61% l’évaluent à plus de 60%, dont 34% à plus de 80%. Ces chiffres pourraient encore s’aggraver si les mesures sanitaires n’étaient pas levées d’ici l’été : 48% des structures disent s’attendre, dans ce cas, à une chute des recettes atteignant plus de 80% en 2021. Par ailleurs, le contexte de crise a provoqué une diminution des moyens alloués aux structures subventionnées : 32% ont enregistré une baisse de leurs subventions en 2020, et 44% prévoient qu’elle interviendra en 2021. 
Sur le plan de l’emploi, les baisses d’effectifs salariés ont été notables, 29% des structures sondées ayant vu leurs effectifs permanents se réduire en 2020, et 73% ayant accusé une baisse de leurs effectifs intermittents. En conséquence, de nombreux professionnels sont actuellement sans emploi : 68% des interrogés recherchent un emploi, dont 3% sans indemnisation de l’assurance chômage. Enfin, au-delà des seuls impacts financiers, l’ensemble des professionnels souffrent d’un découragement voire d’un épuisement émotionnel imputables au contexte d’incertitude et à l’impossibilité d’exercer leur métier. Ils sont ainsi 49% à considérer l’impact psychologique de la crise comme l’une des principales difficultés à surmonter.

L’activité des structures

D’un point de vue budgétaire, outre les chiffres déjà cités, les structures font valoir que les pertes de recettes, bien que conséquentes, seraient davantage échelonnées si les contraintes liées aux mesures sanitaires étaient levées avant l’été, avec des pertes estimées entre 40 et 60% en 2021 pour 29% des structures interrogées, et de plus de 60% pour 21% d’entre elles. Par ailleurs, elles estiment à un peu plus de 2 ans le temps de retour à une activité équivalente à celle d’avant la crise, à partir du moment où les jauges ne seront plus limitées. La baisse des moyens octroyés, quant à elle, inquiète fortement les lieux de diffusion subventionnés, en particulier ceux dont les modèles économiques en dépendent largement. 32% citent ainsi la baisse des financements publics comme l’une des principales difficultés, qu’ils s’efforcent néanmoins d’anticiper. De nombreux employeurs ont également exprimé leur crainte d’un appauvrissement des budgets culturels dans les mois à venir. 

L’impact sur les équipes

Si, malgré la baisse d’activité, les structures ne prévoient pas de diminution de leurs effectifs permanents (près d’un tiers des sondées ont néanmoins connu une baisse de ces effectifs, notamment les structures de moins de 10 salariés), la situation est en revanche critique pour les salariés intermittents – comme mentionné plus haut, 73% des lieux ont indiqué une baisse de leurs effectifs intermittents en 2020. Ce constat est renforcé par l’enquête menée auprès des professionnels : seuls 54% des intermittents ont signalé avoir au moins un engagement prévu en 2021. Plus globalement, la grande majorité des professionnels du secteur ont été frappés de plein fouet par la crise sanitaire. 94% qualifient ainsi leur situation de difficile, dont 57% de très difficile. L’importante chute de l’activité entraîne des pertes de revenus (73% des professionnels en attestent), dans une fourchette comprise entre  500 et 20 000 € depuis le 1er mars 2020. 

Les difficultés rencontrées dans le secteur

Le manque de visibilité sur la reprise de l’activité arrive en tête (84% des structures le mentionnaient pour 2020, et 92% pour les prochains mois) des préoccupations manifestées – mais également anticipées – par le secteur, suivi de près par l’arrêt total ou partiel de l’activité (78%) et les reports/annulations de projets artistiques ou de spectacles. Sont également mises en avant : les difficultés de gestion liées à l’organisation des spectacles et du travail, à l’accumulation des tâches administratives et à la complexité des demandes d’aides, les difficultés financières (remboursement des PGE, baisse des financements publics et du mécénat, longs délais d’obtention des aides, refus de certaines demandes ou absence d’aides dédiées, impossibilité d’amortir des coûts de production, difficultés à financer de nouveaux projets) et enfin des difficultés relationnelles (avec le personnel, le public, les partenaires et co-financeurs publics, les assureurs, les banques ou encore les gestionnaires de billetterie). Les répondants ont, en outre, insisté sur la perte de liens sociaux et l’isolement grandissant des acteurs de l’écosystème du spectacle vivant. Les professionnels du spectacle partagent les mêmes inquiétudes que leurs employeurs (l’incertitude est citée comme première difficulté) mais évoquent aussi et surtout leurs problèmes financiers immédiats provoqués par une perte ou une forte baisse de leurs revenus : difficulté à obtenir un prêt immobilier, à rembourser leurs crédits ou à payer leur loyer. Enfin, de grandes craintes sont émises quant au devenir du régime spécifique de l’intermittence, de nombreux professionnels s’inquiétant de la fin de « l’année blanche » et de leur capacité à atteindre dans l’avenir les 507 heures nécessaires à l’ouverture de droits. 

Les stratégies mises en œuvre face à la crise

Concernant les dispositifs généraux de soutien aux employeurs, l’enquête montre que 89% des structures interrogées ont mobilisé au moins un dispositif et ont eu fortement recours à 3 dispositifs, qu’elles souhaitent en outre voir reconduits : l’activité partielle, l’exonération de cotisations/contributions sociales et le fonds de solidarité. Elles ont également sollicité des aides départementales et régionales, mais ont par contre faiblement mobilisé les aides au recrutement de jeunes et alternants, en raison d’un manque d’activité. Les dispositifs spécifiques de soutien aux employeurs ont connu un écho limité, 43% des structures n’ayant eu recours à aucune mesure. Ce taux peut s’expliquer par les conditions d’éligibilité énoncées ainsi que par une méconnaissance des dispositifs (certains professionnels ont souligné ce fait) existants ou des difficultés à s'en emparer. Malgré tout, les structures veulent que le Fonds d’urgence pour le spectacle vivant (FUSV) et les Fonds de compensation billetterie/annulation soient prolongés et soulignent d’autre part l’importance des crédits d’impôts.
Du côté des professionnels, plus de la moitié a eu recours au dispositif de « l’année blanche » dédié aux intermittents, mais plus d’un tiers ne s’est saisi d’aucun dispositif, ce qui n’empêche pas l’ensemble de plébisciter la plupart des mesures mises en œuvre et d’inciter à leur maintien, voire à leur renforcement. 
Les structures culturelles comme les salariés désirent par ailleurs attirer l’attention des pouvoirs publics sur certains « oubliés » des mesures, tels que les primo entrants, qui n’ont pas accès au régime spécifique d’assurance chômage des intermittents ni ne touchent d’indemnisation chômage, les professionnels percevant le Revenu de solidarité active (RSA), les créateurs d’entreprises non éligibles à certains dispositifs car n’ayant ni masse salariale ni chiffre d’affaires en 2019. Enfin, parmi les autres points communiqués via l’enquête, figurent le souci d'un meilleur accès aux médecines douces et notamment à un accompagnement psychologique, un accès élargi à la formation, des demandes de maintien des droits sociaux face à, estiment les sondés, l’effondrement du système social spécifique aux professions du spectacle. 

En matière de stratégies imaginées pour pallier la crise, les structures montrent une plus grande capacité à rebondir que les salariés : 44% affirment en effet développer de nouvelles offres ou activités dans différentes directions (diffusion de projets artistiques hors les murs, déploiement du streaming et création de contenus numériques, enseignement de pratique artistique, actions de sensibilisation auprès des publics scolaires ou en distanciel, vente et location de matériel technique) et 36% s’attachent à les réorganiser quitte à en abandonner certaines. Enfin, elles veillent à rationaliser les coûts, à diversifier leurs sources de financement (mécénat, crowfunding, appel aux dons…) et à baisser le prix de vente des spectacles. À l’inverse, les professionnels semblent particulièrement démunis et découragés, près d’un tiers d’entre eux (29%) indiquant ne pas avoir entrepris d’action particulière.  Quand une stratégie est mise en œuvre, elle s’articule autour de trois axes : le développement de compétences (en mettant à profit le temps libre généré par la crise), de nouvelles activités (l’action culturelle et la diffusion numérique, et même des activités dans des secteurs tout autres), la consolidation ou l’élargissement du réseau professionnel. Les professionnels sont également 11% à se reconvertir hors du secteur culturel. L’enquête révèle enfin que de nombreux professionnels ont adhéré pendant la crise à un syndicat, afin d’être informés sur leurs droits et les défendre, et que certains se sont tournés vers le travail non déclaré pour pouvoir faire face à leurs problèmes financiers.  

Impacts sur les métiers, les compétences et la mobilité

Interrogées sur les profils qui leur paraissaient très  fragilisés par la crise, les structures ont cité à une très large majorité les intermittents, puis les artistes et les techniciens (quasi à égalité) et enfin les chargés de production/diffusion. Ceci, sans opérer de distinction entre les hommes et les femmes, touchés de manière égale à leurs yeux. De façon similaire, les professionnels identifient comme particulièrement en souffrance de nombreux métiers techniques et artistiques mais aussi les primo entrants, qui ne peuvent bénéficier d’aides et dont l’insertion dans la vie professionnelle s’annonce très problématique. Selon eux en outre, les femmes sont davantage exposées que les hommes à la précarité.
Malgré tout, certaines fonctions ont pu être maintenues , et au premier chef les fonctions administratives qui ont eu à gérer les aspects administratifs et financiers de la crise, la billetterie (annulations, remboursements…), la conception d’outils et de contenus permettant de maintenir le lien avec les publics, l’action culturelle dans les établissements encore ouverts, comme les écoles. Les profils techniques se sont efforcés de tenir bon, certains ayant pu exercer leur métier dans d’autres secteurs (notamment la radio et la télévision) ou ayant été sollicités pour des enregistrements audio et/ou vidéo et la diffusion de contenus en streaming. 
S’agissant des besoins en formation exprimés par les structures et les professionnels, l’enquête constate une prise en compte accrue des thématiques « transition numérique » et « écologie », et des compétences liées aux nouveaux modes de diffusion et de communication. 16% des structures ont notamment mobilisé le FNE-Formation pour développer ces nouvelles compétences et 24% comptent y avoir recours.
Enfin, face à la baisse drastique d’activité dans le secteur culturel, une part non négligeable de professionnels envisage une transition professionnelle ; laquelle nécessitera un accompagnement humain et financier. 10% des professionnels interrogés confient rechercher déjà un emploi hors de leur secteur, 12% se disent prêts à le faire et 31% y réfléchissent. Si la majorité (72%) envisage cette recherche hors secteur comme une solution d’attente, 28% la considèrent comme une véritable transition professionnelle. Ces tendances sont confirmées par l’incertitude qui traverse les structures employeuses : 24% ne sont pas certaines de pouvoir poursuivre leur activité, 4% ont déjà prévu de la suspendre et 2% d’y mettre fin.

Des perspectives incertaines

Bien que très attendue, la reprise de l’activité suscite nombre d’interrogations et autant d’appréhensions sur différents sujets :

• les conditions de réouverture : jauges autorisées (incapacité à rouvrir si celles-ci s’avèrent trop restreintes) et organisation des représentations, possibilité ou non d’accueillir des artistes internationalement reconnus, risque d’évaporation de certains publics (personnes âgées et handicapées, spectateurs en situation de fragilité économique), difficulté à maintenir le lien avec l’ensemble des spectateurs et à les inciter à retrouver le chemin des salles

• engorgement des projets artistiques et productions sacrifiées : difficultés à organiser les reports et les programmations, problème de disponibilité des têtes d’affiche dont dépend la viabilité de nombreuses structures, diminution de la diversité de l’offre et des formes artistiques avec un soutien moindre apporté à des projets modestes portés par des artistes moins reconnus, réticence à diffuser des spectacles mobilisant beaucoup d’artistes au plateau, offre pléthorique de spectacles susceptible d’entraîner un fractionnement de l’audience et des recettes

• difficultés de reconditionnement physique pour les professionnels : durant le confinement, les danseurs, les circassiens, les musiciens, les artistes lyriques, n’ont pu entretenir leur corps comme ils le souhaitaient, ce qui peut générer des risques d’accidents lors de la reprise. Une remise en condition et une reprise du travail de manière adaptée seront nécessaires. En outre, le port du masque et le respect de la distanciation sociale contrarient l’ensemble des pratiques artistiques.

Les pistes d’action envisagées

En complément du plan de reprise et des aides à l’emploi culturel négociés par les pouvoirs publics et les représentants du secteur, le rapport a identifié quatre enjeux de court et moyen terme, dont certains nécessiteront l’obtention d’un financement spécifique.

• Faire face à l’urgence
Afin d’accompagner l’ensemble des structures et des professionnels, huit axes de travail sont préconisés : maintenir l’emploi sur l’ensemble du territoire grâce notamment à des temps de répétition, des créations, des entraînements et des actions culturelles ; développer les commandes publiques dans le cadre d’un plan de relance massif de l’emploi ; réaffirmer et conforter le rôle essentiel joué par les organismes sociaux et opérateurs spécifiques du spectacle auprès des structures et des professionnels ; valoriser, faire connaître et rendre plus lisibles (grâce à un accès à l’information simple et centralisé et à un accompagnement personnalisé) les dispositifs d’aide, généraux ou dédiés ; renforcer les dispositifs de soutien à l’emploi pour les métiers particulièrement fragilisés (danseurs, circassiens, marionnettistes, artistes lyriques et de cabaret, et certains techniciens) ; favoriser les échanges, les regroupements et accompagnements mutuels entre structures ; faciliter l’insertion professionnelle des jeunes (via l’alternance, le tutorat, le parrainage…) ; prévenir les risques psychosociaux liés aux mesures sanitaires ainsi que la pénibilité au travail des salariés en activité.

• Préserver l’emploi et les droits sociaux
Trois pistes sont proposées : garantir la couverture sociale de l’ensemble des salariés permanents et intermittents en protégeant les régimes de droits sociaux dédiés aux professionnels du spectacle (l’assurance chômage par la prolongation de l’année blanche, la sécurité sociale maladie et maternité, la formation professionnelle, la retraite…) ; mobiliser les dispositifs d’appui et de conseil aux structures, en augmentant le recours aux prestations appui-conseil de l’Afdas (RH, RSE, Rebondir…) et ainsi accompagner le plus de structures dans la relance de leur activité ; valoriser le développement de compétences liées à la gestion de carrière ou à la gestion d’un projet artistique. 

• Accompagner les évolutions professionnelles
Dans ce cadre, il s’agira : d’améliorer et/ou développer les dispositifs d’appui à l’évolution professionnelle en assurant aux professionnels du spectacle vivant une prise en charge financière des formations longues ou certifiantes ; de développer et de promouvoir les accompagnements de carrière spécialisés et individualisés ; enfin, de proposer systématiquement aux artistes et techniciens, tout au long de leur carrière, des bilans de santé adaptés à la pratique de leur métier.

• Assurer l’avenir  
Le rapport met en avant quatre mesures possibles : accompagner le développement des compétences clés pour l’avenir, entre autres en valorisant les bonnes pratiques et connaissances qui ont émergé pendant la crise sanitaire ; renforcer la structuration de l’écosystème sectoriel, en promouvant notamment l’action des COREPS, des antennes régionales Afdas, du CMB, d’Audiens, du réseau Pôle Emploi spectacle… ; accélérer la transition écologique, grâce à une limitation de l’impact environnemental du secteur et à un soutien apporté à l’emploi local et à la redynamisation des territoires ; accompagner les structures qui souhaitent présenter des œuvres à travers la captation et la diffusion. 

Diagnostic-action dans le secteur du spectacle vivant. Rapport final, mai 2021, 127 pages.

Télécharger le rapport (pdf - 2.76 Mo)

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