Au programme du festival Regards Croisés (du 3 au 8 mai) : lecture de deux textes lauréats de l'Aide à la création : Gloria Gloria de Marcos Caramés-Blanco le 4 mai et La sœur de Jésus Christ d’Oscar de Summa, traduit de l’italien par Federica Martucci le 7 mai. Ces lectures seront captées et diffusées chaque soir à 20h30 sur la page Facebook et le site de Troisième Bureau ainsi que sur theatre-contemporain.net. Soyez au rendez-vous !
Depuis 2001, le festival Regards croisés sur les écritures théâtrales contemporaines célèbre les auteurs et autrices qui créent le théâtre d'aujourd'hui, à travers des lectures, des tables rondes, rencontres, ateliers...
- 4 mai - 20h30 : Lecture de Gloria Gloria de Marcos Caramés-Blanco, dirigée par Danièle Klein avec Julien Anselmino, Sarah Barrau, Louise Bataillon, Hélène Gratet, Sylvie Jobert, Geoffroy Pouchot-Rouge-Blanc et Philippe Saint-Pierre
Création sonore Laurent Buisson
La lecture sera suivie d’une rencontre avec l'auteur
Comme chaque jour à 5h30, Gloria au réveil s’en roule une et la journée commence : café, cigarette, maquillage, cigarette, coup de fil à Rita sa meilleure amie, aspirateur, cigarette… avant d’aller nettoyer la merde chez madame Paule, sa patronne incontinente, puis retour pour préparer des pâtes à José, son mec au chômage et surtout au bistrot, vaisselle, cigarette... Mais aujourd’hui rien ne se passe comme d’habitude dans de la vie de Gloria. C’est Rita qui nous conte ces 24h de folie ou de lucidité où tout déraille. Tel un chemin de croix vers l’émancipation, Gloria Gloria avance en un travelling halluciné. Le rythme vers l’inexorable est haletant, ordonnant une trajectoire à la fois tragi-comique, jouissive Né en 1995 dans les Pyrénées, MARCOS et cathartique. - 7 mai - 20h30 : Lecture de La sœur de Jésus Christ d’Oscar de Summa, traduction de l’italien par Federica Martucci, dirigée par Thierry Blanc avec Philippe Saint-Pierre
La lecture sera suivie d’une rencontre avec Oscar De Summa et Federica Martucci en compagnie d’Olivier Favier, traducteur
Dans ce village du sud de l’Italie, tout le monde est affublé d’un surnom, signe d’appartenance à une communauté familière et soudée. La jeune Maria vit dans la campagne environnante avec sa famille, père, mère, grand-mère, sans oublier le frère, Simone, surnommé Jésus-Christ en raison de sa ressemblance avec ce dernier qui lui confère l’honneur de jouer le rôle du Christ lors de la Passion du vendredi saint. Un matin, Maria s’empare du pistolet Smith & Wesson 9 mm qui dort dans le buffet de la cuisine familiale et quitte la maison, l’arme à la main. Elle marche en direction du village d’un pas sûr et le traverse avec colère et détermination. Au fur et à mesure de son avancée, on devine sa destination : elle se rend chez Angelo le Couillon, le jeune homme qui la veille lui a fait violence.
A noter que Abysses de Davide Enia, traduit par Olivier Favier fait partir du dispositif Lézadoliz et sera présenté dans les différents lycées partenaires durant les mois de mars à mai 2021. Mise en lecture par Léo Ferber avec Stéphane Czopek.