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  4. L’impact de la crise sanitaire sur la formation professionnelle
Vie professionnelle
  • Des inégalités dans l’accès à la formation 
  • Le rôle déterminant joué par l’employeur
  • Chômage partiel et formation 
  • La crise, une opportunité pour se former ?
  • enquête
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Date de publication06 mai 2022

L’impact de la crise sanitaire sur la formation professionnelle

Arts de la rue Cirque Théâtre
Enquête

Les premiers résultats d’une enquête réalisée par le Céreq permettent d’identifier les principaux obstacles mais aussi les leviers de l’accès à la formation durant la crise sanitaire.

Au printemps 2021, le Centre d’études et de recherches sur les qualifications (Céreq) a mené une enquête Impact portant sur la crise sanitaire et la formation professionnelle. Dans un article qui en présente les premiers résultats, Ekaterina Melnik-Olive rappelle tout d’abord que « dès le début de la crise sanitaire, la formation professionnelle continue a été mise en avant par les pouvoirs publics comme un moyen de maintenir et développer les compétences » qui seront au cœur de la relance post-Covid. Début avril 2020, le ministère du Travail a annoncé une mise à disposition massive, par des organismes de formation,  de ressources pédagogiques en ligne permettant de compenser l’impossibilité, confinement oblige, d’assurer des formations en présentiel. Le nombre de formations à distance proposées dans le cadre du Compte personnel de formation (CPF) a doublé durant cette période, tandis que le taux de recours au CPF a, quant à lui, fortement augmenté en 2020.

Des inégalités dans l’accès à la formation 

Les résultats de l’enquête Impact révèlent que plus de 40% des salariés déclarent avoir suivi ou entamé une formation entre mars 2020 et mai 2021, tous types de formations confondus (VAE et bilans de compétences compris) ; un chiffre proche du taux annuel moyen calculé pour la même période en 2018-2019. L’accès à la formation demeure cependant inégal selon les fonctions occupées. Ainsi, la moitié des cadres contre un tiers seulement des ouvriers a confié avoir suivi au moins une formation, alors que concernant les professions intermédiaires et les employés, les taux d’accès s’avèrent proches. « Les salariés des grandes entreprises et ceux en CDI à temps plein ont été plus nombreux à se former, comparativement à ceux en CDD ou à temps partiel », ajoute Ekaterina Melnik-Olive. Lorsque l’on compare à présent la situation des hommes et des femmes, on constate que ces dernières ont été plus nombreuses à suivre des formations, en outre pour des durées plus longues, que les hommes. Néanmoins, les contraintes familiales (charge d’enfants en bas âge) semblent avoir pesé sur l’accès à la formation des femmes durant le premier confinement (mars à mai 2020). 14% des formations suivies par elles en 2020 l’ont été lors du premier confinement, contre 21% de celles suivies par les hommes. Autre indicateur intéressant : la qualification ou le diplôme des salariés, à corréler avec les types et modalités de formations suivies. « Plus de la moitié de celles suivies par les ouvriers sont réglementaires ou « obligatoires » : formations hygiène et sécurité, Caces et autres permis, habilitations, formations aux normes, etc. alors qu’elles représentent à peine un tiers des formations suivies par l’ensemble des salariés », est-il indiqué. Par ailleurs, moins de 10% des formations suivies par les ouvriers sont en lien avec le numérique, contre 29% de celles suivies par les cadres.

Un autre frein a trait au passage des formations en mode distanciel. L’offre en distanciel paraît ainsi avoir particulièrement profité aux salariés les plus qualifiés et à ceux en télétravail. La moitié de ces formations ont été suivies par des cadres, tandis que plus de la moitié des formations en présentiel l’ont été par des employés et des ouvriers. Ayant moins accédé à la formation dans l’ensemble, les non-télétravailleurs (la quasi-totalité des ouvriers et plus de 70% des employés) ont rarement pu recourir à la formation à distance (14% seulement, contre 40% des télétravailleurs). Lorsqu’ils se sont formés, ils l’ont donc fait plutôt en présentiel, et notamment en situation de travail. « 44% des ouvriers formés et plus de la moitié des formés sans diplôme ou d’un niveau inférieur au Bac déclarent avoir suivi une FEST, contre près d’un tiers de l’ensemble des salariés formés », pointe le rapport du Céreq. 

Le rôle déterminant joué par l’employeur

L’accès à la formation est fortement lié à l’attitude, volontariste ou non, de l’employeur. Or, durant la période considérée, près de 41% des salariés affirment avoir reçu au moins une proposition de formation, et un tiers au moins une formulée par l’employeur. Mais là encore, des disparités se font jour. Les propositions émanant des entreprises s’adressent en effet plus souvent aux catégories les plus qualifiées : 42% des cadres et 38% des professions intermédiaires en ont bénéficié, contre seulement 25% des employés et 27% des ouvriers. Les salariés non-diplômés, en revanche, ont été les plus nombreux à affirmer n’avoir reçu aucune proposition (76%, contre 67% en moyenne). Idem pour les salariés en CDD (76%) ou employés à temps partiel (85%).

Chômage partiel et formation 

Le recours au chômage partiel, sans précédent durant la crise sanitaire, n’a pas eu d’impact positif sur les propositions et l’accès à la formation ; et ce, quelle que soit la catégorie des salariés. « En revanche, c’est bien le contexte productif de l’entreprise qui explique le recours à la formation y compris en temps de crise, notamment lorsqu’il y a eu introduction d’un nouveau produit ou d’un nouvel outil numérique », précise le Céreq. Hormis ces cas précis, les entreprises n’ont pas fondamentalement modifié leurs pratiques en matière de formation sous l’effet du chômage partiel : celles non-formatrices jusqu’ici n’ont pas saisi ce dispositif pour mieux former leurs salariés. Ainsi, environ un tiers des formations suivies par ceux-ci durant l’année observée relevait de leur demande. Pour l’ensemble des formations suivies, les objectifs affichés concernaient au premier chef l’efficacité au travail (72%), puis l’accompagnement (47%) ou la préparation (44%) d’un changement dans l’activité, et la prise de responsabilités (32%). Pour 16% des salariés, la demande ou le suivi d’une formation à leur propre initiative étaient en lien avec la crise.

La crise, une opportunité pour se former ?

Le fait notamment que près d’un quart des salariés non formés entre 2014 et 2020 aient suivi au moins une formation, entamé une VAE ou un bilan de compétences entre mars 2020 et mai 2021, montre que le contexte particulier de la crise sanitaire a pu – « sous certaines conditions », tempère Ekaterina Melnik-Olive – s’avérer favorable à la formation. Le temps dégagé par la mise en place du chômage partiel, associé à d’autres facteurs d’ordre personnel (conditions familiales) et professionnel (pratique de formation de l’entreprise) a représenté une opportunité de se former, notamment chez les salariés qui en avaient mûri le projet avant la survenue de la crise. Toutefois, conclut le Céreq, d’autres leviers apparaissent autant sinon plus importants : l’élargissement de l’offre, une meilleure information, le recours au conseil en évolution professionnelle, des pratiques d’entreprises favorables à la formation et une situation familiale propice.  

Crise sanitaire et formation professionnelle : le temps libéré ne suffit pas pour se former, par Ekaterina Melnik-Olive (Céreq). Article paru dans Bref n°420, 2022, 4 pages.

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