Des chercheurs et essayistes interrogent cette notion aux contours particulièrement flous.
Prenant comme point de départ l’interdiction de diffusion sur Facebook du tableau de Gustave Courbet, L’Origine du monde, un ouvrage collectif replace au cœur du débat la question de l’obscène. Il montre en quoi l’obscénité « se donne à penser comme geste plutôt que comme concept », comment elle s’inscrit dans l’histoire de la réception des œuvres, mais aussi des supports et des médias, notamment numériques. Un chapitre consacré au spectacle vivant rassemble plusieurs contributions sur des metteurs en scène. On pourra ainsi découvrir les analyses d’Amélie Mons (« Scène et obscène : problématiques du regard dans le théâtre de Romeo Castellucci, Jan Fabre et Rodrigo Garcia »), Pierre Philippe-Meden, (« L’obscène des performing arts au Festival d’Avignon ») et Pierre Katuszewski (« Romeo Castellucci, Pippo Delbono : obscène, scandale et émotion »).