La SACD et ARTCENA invitent les professionnels à une session en ligne de présentations des projets "Ecrire pour la rue" 2021, mardi 15 février 2022 de 15h à 17h.
La SACD et la DGCA ont mis en place un dispositif d’accompagnement des écritures originales pour l’espace public "Écrire pour la rue". Il s’agit à travers ce dispositif de reconnaître la singularité des écritures pour l’espace public et les auteurs/concepteurs qui l’incarnent, d’accompagner financièrement les auteurs/concepteurs dans la phase d’élaboration des écritures, de favoriser ces démarches dans des lieux et avec des partenaires qui poursuivront ces projets jusqu’à leur aboutissement, d’inciter des démarches innovantes, avec des rencontres artistiques élargies, en tenant compte des enjeux liés à l’espace public.
Depuis 2020, ARTCENA accompagne les artistes lauréats.
Pour découvrir les auteurs et équipes artistiques de ces projets ARTCENA et la SACD proposent une après-midi de présentations de projets, en ligne, mardi 15 février, de 15 h à 17h. Les équipes artistiques soutenues en 2021 font part de leur projet artistique, de leur recherche de partenariats et de coproductions auprès de programmateurs et de professionnels.
Les lauréats "Écrire pour la rue" 2021
Bancroûte

En ces temps discordants d'infinies logorrhées assourdissantes où se profile l’ombre insidieuse d’une crise économique dévastatrice, le peuple des sans-solde-laissés-pour-compte pourrait de nouveau enfler. Fouiller alors, encore et encore la figure joyeuse et néanmoins tragique du clown pour parler des à-la-marge, des arpenteurs dérangeants et dormeurs sur bancs. Des propriétaires d’un passé mais sans futur, des qu’on-voudrait-invisibles,de celui que je/tu pourrais devenir si jamais le destin se gâtait, de ceux qui avaient mais n’ont plus, qui étaient mais ne sont plus, de ceux qui ont perdu.
Bancroûte de Camille Perrin, Brounïak – Lieu de résidence : Association Transversales
Nos Cabanes

L’idée de « la cabane » nous rassemble. Dans le spectacle que nous imaginons, nous souhaitons faire de la cabane d’une enfant vouée à la destruction, le refuge d’un autre en détresse, puis au fil des événements, nous amener à comprendre que ce petit abri fragile, c’est le nôtre, à tous. Cette cabane représente ce que nous partageons, ce qui nous rassemble. Elle est notre dedans et notre dehors, notre humanité intrinsèque et notre planète. Elle est ce que nous sommes en train de détruire.
Nos Cabanes de Karin Serres et Benoît Mousserion, Compagnie l'Homme debout – Lieu de résidence : Cnarep Sur Le Pont
Vivantes

VIVANTES, spectacle documentaire autour du vin nature et de celles qui tissent le vivant dont il est issu.
Après avoir pris le temps au fil des saisons, les mains, les yeux, le nez, les oreilles, dans les vignes, dans les caves et les cuves, au beau milieu de ce vivant tout en désordre et en renouvellement, VIVANTES invite à célébrer un autre rapport à la terre, un combat qui oppose une paysannerie revendiquée et respectueuse, à une agro-industrie destructrice et mortifère, celui de femmes qui réinventent dans le même temps leur place de vigneronnes.
Vivantes de Louise Hochet et Mathilde Monjanel, Cie B R U M E S – Lieu de résidence : Communauté de Communes du Pays d’Ancenis (COMPA)
Danser dans mon petit salon sans me poser de questions

Danser dans mon petit salon sans me poser de questions démarre comme une enquête naïve : de quoi parle-t-on quand on dit le mot "virilité" ?
Pendant plus d’un an, Maxime Potard part à la rencontre de personnes pour échanger sur le sujet. De ces paroles, nait un spectacle où se mêlent expériences personnelles, autofiction et propos d’inconnu.e.s. Un drôle de poème fragmentaire qui se dit et qui se danse.
En costard ou en culottes en dentelle.
Avec un peu de chance, ça finira même en comédie musicale !
Danser dans mon petit salon sans me poser de questions de Maxime Potard, Détachement international du Muerto coco – Lieu de résidence : Superstrat – Regards et Mouvements
Légendes Urbaines

Des femmes, nombreuses, qui se portent et voltigent, donnent corps par leur pratique acrobatique à la sororité, la solidarité, le dépassement de la peur, l’effort physique ; des acrobates qui bousculent les codes classiques du rapport artistes-publics, et questionnent les stéréotypes autour des corps et des rôles dits féminins, portées par une énergie collective sensible et explosive.
Ce ne sera pas un spectacle, ce sera un événement !
Légendes Urbaines de Mathilde Gorisse et Elske Van Gelder, Cartons Productions – Lieu de résidence : La Verrerie d’Alès
Les ailes : chroniques 1 et 2

Les ailes : chroniques 1 et 2 de Caroline Cano, Compagnie La Hurlante – Lieu de Résidence : Association Odette Louise
Vertige(s)

Comment m’engager en tant qu’artiste dans des infrastructures de citoyens en lutte ? A quel moment, je me met au service ? A quel moment, j’instrumentalise ? Suis-je concerné ? Artiste et/ou citoyen ?
Rara Woulib lance un dispositif de recherche-création partagé avec des partenaires multiples et d’horizons divers et explore les interstices de nouveaux cadres d’écriture, de création et de jeu, maniant stratégies de contournement et questionnements sur le rôle politique et social de l’artiste.
Vertige(s) de Blandine Voineau, Julien Marchaisseau, Adrien Maufay, Pierrick de Salvert et Mélio Lannuzel, Rara Woulib – Lieu de résidence : Festival de Marseille
Liliana Butter Not

L'expression d'un sentiment, confiture de sosie.
Margo Chou est en pleine rue, elle décortique son attachement pour la culture d'Ex-Yougoslavie, comme pour s'en débarrasser. Elle se travestit, en femme : elle essaie de devenir la sosie de sa chanteuse bosniaque préférée, Liliana Buttler, devenue femme de ménage puis à nouveau chanteuse. Liliana nous parle de femmes, de destinées, d'enfermement communiste et de lutte intérieure dans une quête d'identité chaleureusement vaine.
Liliana Butter Not, confiture de sosie, est un seule en rue qui traite du déracinement et de la perte d'identité.
Liliana Butter, de Marjorie Caillé, Productions Bis – Lieu de résidence : La Cité – Espace de récits communs
2 //

La création prend la forme d’une déambulation dans l’espace public avec une circassienne - Justine Bernachon, un athlète de street workout - Ibrahima Balde et une autrice - Nil Dinç. À travers l’écoute d’entretiens et leur présence chorégraphique, il·elle·s mettent en récit une enquête sur la façon dont le travail marque les corps. Dans les enceintes, les paroles des trois interprètes, de salarié·e·s, de résident·e·s d’EHPAD, du sociologue Patrick Mignon, mais aussi du gros son !
2 // (dit 2 barres) de Nil Dinç, Gongle – Lieu de résidence : Art’R
Je tu il (titre provisoire)

Je tu il prend sa source dans un témoignage.
Margot s'interroge et nous interroge : doit-elle, peut-elle devenir mère ?
Au fil de sa digression, se déploie son passé. Le combat de toute une vie.
L'oubli. La dissociation. Le secret familial.
En son corps est contenue une histoire. La sienne, mais celle de tout.e.s aussi.
Une histoire qui doit résonner dans l'espace public pour que le silence ne se referme pas sur nos enfants.
Je tu il (titre provisoire) de Cécile le Meignen, Les Fugaces - Lieu de résidence : Ville de Cergy / Festival « Cergy, Soit ! » Direction de la Culture et du Patrimoine
Le jury 2021
Le jury s’est réuni le 7 juin 2021 en présence de Lara Goussebaïle, chargée de mission Arts de la rue, cirque et marionnettes à la DGCA, d’Elena Dapporto, inspectrice Théâtre et arts associés à la DGCA et de Marie-Do Fréval, administratrice SACD déléguée aux Arts de la rue. Le jury était composé de Dalila Boitaud Mazaudier, Compagnie Uz et Coutumes, Thierry Boutonnier, artiste arboriculteur, compagnie Domestication, Périne Faivre, Compagnie Les Arts Oseurs, Tiphaine Giry, directrice du festival Fest ‘arts, Stéphanie Ruffier, journaliste et Nicolas Vercken, KTHA compagnie.
En savoir plus sur le dispositif "Écrire pour la rue" 2021
[Mardi 15 février - 15 h 00 -> 17 h 00]
↗ Rencontre en visio-conférence
Réservez en envoyant un mail à francoise.loubet@sacd.fr
Vous recevrez un lien pour vous connecter la veille de la rencontre.
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