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  • étude
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Date de publication23 février 2023

Publication d’une cartographie des festivals

Arts de la rue Cirque Théâtre
Étude

Ce recensement national s’accompagne d’une analyse régionale puis départementale de la dynamique festivalière. 

Conformément au souhait qu’elle avait exprimé lors des premiers États généraux des festivals organisés en octobre 2020 à Avignon, l’association France festivals s’est associée au Centre d’études politiques et sociales (CEPEL) et au Département des études, de la prospective, des statistiques et de la documentation (DEPS) du ministère de la Culture pour réaliser en 2021 et 2022 une cartographie nationale des festivals. Celle-ci porte sur des manifestations ayant organisé une édition en 2019 (ou en 2018 pour les biennales). Trois autres critères ont été retenus dans le périmètre défini par l’étude : les festivals devaient avoir connu au moins deux éditions, se dérouler sur plus d’une journée et proposer au moins cinq programmations distinctes (concerts, représentations, spectacles…). 

Près de 7 300 festivals ont ainsi été dénombrés, de taille et d’envergure très variées puisque certains présentent plusieurs dizaines de propositions différentes, tandis que d’autres s’apparentent davantage à une fête de village, qui s’inscrit toutefois dans une démarche artistique ou culturelle. Divisée en deux principaux chapitres, la cartographie propose une analyse du fait festivalier à l’échelle régionale et départementale. Un Focus est, par ailleurs, consacré à l’Occitanie.

Forte concentration dans le Sud

Sur le plan régional, il apparaît que les Régions Auvergne-Rhône-Alpes, Provence-Alpes-Côte d’Azur et Occitanie (plus de 900 festivals sur leur territoire pour chacune) concentrent plus du tiers des 7 300 festivals : 13% d’entre eux ont lieu en Auvergne-Rhône-Alpes, 13% en Provence-Alpes-Côte d’Azur et 12% en Occitanie. Si on y ajoute la Nouvelle-Aquitaine (830 festivals), les quatre Régions rassemblent la moitié des festivals recensés nationalement, mais 37% de la population. Quand on rapporte en effet ces données à la densité de population, c’est la Corse qui s’avère la plus riche, avec 20 festivals pour 100 000 habitants, suivie de Provence-Alpes-Côte d’Azur (19 festivals pour 100 000 habitants), de la Bretagne et de la Bourgogne-Franche-Comté (respectivement 18 et 16 festivals pour 100 000 habitants) et du Centre-Val de Loire (14). À noter aussi l’importance de l’offre festivalière en Guadeloupe, seule collectivité d’Outre-mer à proposer plus de 10 festivals pour 100 000 habitants. 

Des festivals davantage étendus dans le temps

Si le terme de festival est souvent associé à la période estivale, l’étude montre que ce type d’événement s’étend parfois bien au-delà de l’été. En moyenne, 38% des festivals en métropole se déroulent pendant la saison estivale (21 juin-5 septembre), majoritairement (quatre festivals sur dix) dans le Sud de la France ; un phénomène qui s’explique à la fois par la douceur du climat régnant dans cette partie de l’Hexagone et sa forte attractivité touristique. La Bretagne et ses littoraux sont également propices à la tenue de telles manifestations. À l’inverse, la Région Île-de-France ne compte qu’un festival sur cinq programmé durant la saison estivale, 44% se déroulant en avant-saison. On observe la même tendance dans les Hauts-de-France, avec seulement 25% des festivals durant l’été et 42% en avant-saison. « Il ne s’agit pas ici uniquement d’une caractéristique climatique. Les espaces les plus urbanisés sont souvent ceux ou le tropisme estival est le moins prégnant », soulignent les auteurs de l’étude. Ceux-ci avancent en outre deux explications à cette extension dans le temps de la période festivalière. La première a trait à une saturation de l’espace événementiel l’été, qui laisse peu voire aucune place à de nouvelles initiatives, et la seconde au renforcement des liens entre festivals et acteurs sociaux et culturels d’un territoire tout au long de l’année.   

La musique, discipline majoritaire

Une autre indication concerne le fort effet de renouvellement en matière de création de festivals. Ainsi, seuls 3% d’entre eux ont été créés avant 1980 (il s’agit généralement de festivals à forte notoriété, comme Les Chorégies d’Orange et le Festival d’Avignon, pour ne parler que du spectacle vivant), alors que les trois quarts sont apparus depuis 2000, 49% ayant même connu leur première édition au cours de la dernière décennie. Bien que de nombreux événements se soient inscrits dans d’autres domaines que la musique (cinéma, littérature, arts visuels, spectacle vivant), cette discipline l’emporte. 44% des festivals sont des festivals de musique ; un pourcentage encore plus élevé en Centre-Val de Loire (57%) et en Bretagne (53%). En moyenne, sur l’ensemble du territoire, les festivals de spectacle vivant (théâtre, danse, arts de la rue et du cirque, marionnettes) comptent, quant à eux, pour 22% de l’ensemble des festivals. Ils dominent en revanche dans les Régions et Départements ultramarins : plus de la moitié des festivals en Martinique (53%) et 44%  à Mayotte.

Plus de festivals dans les Départements urbains

L’approche départementale des festivals atteste d’une densité de l’offre plus importante dans neuf Départements urbains. Arrivent en tête les Bouches-du-Rhône (plus de 305 festivals), Paris (298), le Var (193), le Rhône (183), l’Ille-et-Vilaine (184), la Gironde (180), les Alpes-Maritimes (179), l’Hérault (154) et le Vaucluse (151). Les Départements métropolitains les moins bien dotés (moins de 30 festivals) sont tous, à l’exception du Territoire de Belfort, ruraux : la Lozère, le Cantal, l’Aube, la Meuse et l’Eure-et-Loir. Mais là encore, cette densité, rapportée à la population, modifie considérablement le constat. Les Départements ruraux proposent une offre plus importante que leurs homologues urbains. Les Hautes-Alpes, en particulier, se distinguent, avec 47 festivals pour 100 000 habitants. Suivent le Gers, la Creuse, la Lozère, l’Aude, la Nièvre, le Lot, les Côtes-d’Armor, l’Indre, la Corse du Sud, les Alpes-de-Haute-Provence et l’Ariège, qui comptent tous 20 à 30 festivals pour 100 000 habitants. Cet indicateur, tempère l’étude, « ne dit toutefois rien de la taille ou de la diversité de programmation des événements ».

En analysant la période d’activité des festivals, on constate que des Départements ruraux et montagnards privilégient la saison estivale pour animer leurs territoires : dans les Hautes-Alpes (Département qui appartient à la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur), près de sept festivals sur dix ont lieu l’été ; en Ariège (Région Occitanie) ce sont les deux tiers, et dans la Manche (destination touristique, moins fréquentée cependant que les littoraux méditerranéen et atlantique), six festivals sur dix. Parmi les Départements dont la moitié des festivals se déroulent durant le temps estival, on retrouve ceux de trois Régions littorales : Provence-Alpes-Côte d’Azur avec le Var, l’Occitanie avec les Pyrénées-Orientales, le Lot et l’Aveyron, et la Nouvelle-Aquitaine avec les Landes, la Dordogne, la Corrèze et la Charente-Maritime. En outre, à l’exception du Var, tous sont des Départements ruraux et comptent moins de 50 festivals. L’étude des champs disciplinaires vient confirmer la tendance nationale : la musique est privilégiée dans une large mesure. Et dans certains Départements, plus de la moitié des festivals lui sont dédiés. En métropole, les Départements comptant plus d’un tiers de festivals consacrés au spectacle vivant sont majoritairement ruraux : les Deux-Sèvres, la Meuse, la Vienne, le Tarn, le Lot, le Lot-et-Garonne. 

Une répartition assez homogène sur le territoire

Les quelque 7 300 festivals recensés se répartissent en trois niveaux territoriaux : un peu plus d’un tiers (35%) ont lieu dans les grands centres urbains, confirmant ainsi, précise l’étude, « la dynamique de métropolisation des festivals à l’œuvre au cours des trois dernières décennies » ; près d’un tiers se déroulent dans l’urbain intermédiaire (centres urbains de taille plus modeste que les métropoles, petites villes et ceintures urbaines) ; un dernier tiers est organisé dans les territoires ruraux. Une telle diversité d’implantation festivalière est la preuve que les festivals sont désormais installés dans le paysage de la politique culturelle des collectivités territoriales (quelle que soit la taille de celles-ci) et participent pleinement de l’irrigation culturelle d’un territoire. Autrefois considérée uniquement comme éphémère, la dynamique festivalière repose ainsi désormais sur un réseau d’acteurs et d’établissements culturels œuvrant tout au long de l’année. 

Cartographie nationale des festivals : entre l’éphémère et le permanent, une dynamique culturelle territoriale, par Edwige Millery, Emmanuel Négrier et Stéphane Coursière, éditée par le Département des études, de la prospective, des statistiques et de la documentation du ministère de la Culture (Collection Culture études), février 2023, 32 pages.

Télécharger la cartographie (pdf - 17.14 Mo)

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