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  • Une politique centrée sur l’offre 
  • Une démocratisation culturelle encore insuffisante
  • Redéfinir l’équilibre entre production et diffusion
  • Pour une nouvelle politique de soutien au spectacle vivant
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Date de publication31 mai 2022

Soutien au spectacle vivant : un rapport de la Cour des comptes

Arts de la rue Cirque Théâtre
RAPPORT

La Cour des comptes souligne en particulier la nécessité d’amplifier la démocratisation culturelle et de redéfinir l’équilibre entre production et diffusion. 

Après avoir publié en septembre 2021 un Audit sur les mesures prises par l’État en faveur du spectacle vivant durant la crise sanitaire, la Cour des comptes vient de remettre un rapport qui s’intéresse cette fois aux modalités du soutien du ministère de la Culture au secteur. Rappelant en préambule que l’action de celui-ci « se caractérise par une grande variété de modes d’intervention, sans équivalent à l’étranger », elle se propose de les examiner dans le détail et d’en évaluer la pertinence pour l’ensemble de l’écosystème. Il s’agit ainsi d’analyser les évolutions structurelles de la politique mise en œuvre par le ministère de la Culture jusqu’en 2020. 

La Cour des comptes constate tout d’abord qu’entre 2011 et la survenue de la pandémie, le soutien financier apporté au spectacle vivant est demeuré relativement stable : 766 M€ en 2019, et 839 M€ en 2020, malgré le contexte de crise sanitaire. En revanche, les financements des collectivités territoriales, en particulier ceux des communes et des Établissements publics de coopération intercommunale (EPCI), ont progressé depuis 2015 et représentaient, au minimum, 2,47 Md€ (en fonctionnement) en 2019. Désormais, les collectivités financent majoritairement le spectacle vivant, ce qui conduit à « une reconfiguration des équilibres » dont le ministère de la Culture doit tirer des enseignements. « Il en résulte pour l’État la nécessité d’ajuster encore ses modes d’intervention dans un contexte où il n’est plus le seul ni le principal acteur », note le rapport.

Une politique centrée sur l’offre 

Au cours de ces dernières années, la politique publique en faveur du spectacle vivant constitue, selon la Cour des comptes, « une politique d’offre » qui se traduit par une abondance de productions, dans toutes les disciplines et en tous points du territoire. Grâce aux différents leviers d’intervention en sa possession – pilotage des lieux et des équipes artistiques qu’il finance, amélioration des règles en matière de nomination des directeurs des structures labellisées, contractualisation et relations constructives avec les collectivités territoriales partenaires – l’État maintient son rôle d’impulsion, notamment sur le plan de la création artistique. Le rapport déplore toutefois que l’administration centrale « ne dispose pas des outils de collecte et d’exploitation des données permettant d’éclairer utilement l’action publique ». Le développement en cours de l’outil SIBIL (qui prévoit une remontée automatisée et obligatoire des données de billetterie de toutes les structures du spectacle vivant) devrait améliorer la connaissance d’ensemble du secteur, et son pilotage stratégique.

La Cour des comptes préconise, par ailleurs, de mieux valoriser le rôle crucial joué par les Directions régionales des affaires culturelles (DRAC). Celles-ci disposent en effet d’une « connaissance fine des écosystèmes artistiques et institutionnels locaux » et sont en relation constante avec les établissements labellisés, les compagnies et les collectivités. Leur expertise est donc indispensable au ministère de la Culture pour le déploiement de sa politique sur le territoire. Or, regrette le rapport, « l’animation du réseau qu’elles forment paraît relativement faible et le partage d’information en temps réel entre l’administration centrale et les DRAC semble limité. La capacité des DRAC à influer sur les décisions de la DGCA semble donc modérée malgré leur expertise de terrain. » 

Une démocratisation culturelle encore insuffisante

Bien que la démocratisation culturelle et l’élargissement des publics aient été placés au cœur de la politique du ministère de la Culture depuis sa création, les résultats apparaissent contrastés ; notamment en direction des jeunes générations : « jusqu’en 2008, dans la tranche 20-24 ans, près d’un jeune sur deux avait fréquenté un spectacle ; 10 ans plus tard, la proportion descend à un sur trois », pointe la Cour des comptes. Par ailleurs, si les écarts entre classes sociales se sont réduits dans les domaines du théâtre et de la danse, le spectacle vivant continue de s’adresser davantage aux plus diplômés et aux cadres. D’où la nécessité d’intensifier les efforts concernant la médiation et l’action culturelle, mais aussi l’Éducation artistique et culturelle (EAC). À ce sujet, le rapport rappelle que les ministères de la Culture et de l’Éducation nationale ont inscrit au centre de leurs missions le double objectif de démocratisation et d’éducation culturelle. « Les moyens budgétaires que le ministère de la Culture y consacre sont en augmentation depuis 10 ans et la création de la délégation transmission territoires et démocratie culturelle en janvier 2021 participe également de cet objectif », ajoute-t-il.  

Redéfinir l’équilibre entre production et diffusion

La diffusion des spectacles (difficulté des lieux à augmenter le nombre de représentations et à proposer des séries) constitue un autre point faible de la politique développée par le ministère de la Culture, selon la Cour des comptes ; laquelle a calculé qu’en 2019 le nombre moyen de représentations pour un spectacle était de 3,7 dans un Centre dramatique national et de 2,3 dans une scène nationale. La problématique n’est pas nouvelle. En 2004 déjà, le rapport de la mission menée par Bernard Latarjet (Pour un débat national sur l’avenir du spectacle vivant) faisait le constat de « spectacles qui tournent peu ou mal ». Aussi et surtout, il alertait sur le fait que « c’est l’état de surproduction, résultat d’une absence de régulation, qui est la cause principale des difficultés constatées au plan de la diffusion ». Quinze ans plus tard, cette situation « imputable pour l’essentiel à des systèmes d’aide publique historiquement centrés sur le renouvellement de la création », demeure inchangée. Considérant nécessaire et urgent, d’autant plus dans un contexte post-crise sanitaire, de « redéfinir l’équilibre entre création et diffusion », la Cour des comptes formule plusieurs pistes de réflexion. Elle souligne tout d’abord la mission importante remplie par les Agences régionales en matière de conseil aux compagnies et de soutien financier apporté à la diffusion inter et intra régionale. L’émergence des bureaux de production qui mettent leurs compétences au service d’équipes artistiques jeunes ou modestes, ainsi que des groupements d’employeurs, semble une autre voie intéressante. Les réseaux informels entre structures de diffusion permettent, eux aussi, de mieux organiser les coproductions. Enfin, la création récente de contrats de filières signés à l’échelon régional dans certaines disciplines (la musique, notamment) représente une piste complémentaire. 

Parce que ces initiatives structurantes ne dispensent pas toutefois d’une approche globale de l’articulation entre production et diffusion, seule capable de produire les inflexions souhaitées, la Cour des comptes appelle le ministère de la Culture à s’atteler à ce chantier. Et discerne un premier signe positif. « Le ministère considère aujourd’hui que l’amélioration des conditions de production des spectacles est un axe de travail prioritaire », écrit-elle. Elle en veut pour preuve l’état des lieux des forces de production engagé en lien avec les Drac et les partenaires de l’écosystème du spectacle vivant. 

Pour une nouvelle politique de soutien au spectacle vivant

En conclusion, la Cour des comptes formule cinq recommandations à l’adresse du ministère de la Culture :

• Définir les grandes orientations de la politique de l’État en faveur du spectacle vivant 

• Établir des objectifs de diffusion plus ambitieux en associant l’ensemble des parties prenantes (État, collectivités, organisations professionnelles du secteur) 

• Associer l’objectif de renforcement de la diffusion des spectacles à celui du renouvellement des publics et de démocratisation

• Doter la direction générale de la création artistique (DGCA) des outils et de l’organisation lui permettant de disposer au plus vite de données fiables et complètes pour piloter la politique en faveur du spectacle vivant

• Associer plus étroitement les DRAC à l’élaboration des orientations de la politique du spectacle vivant 

Le soutien du ministère de la Culture au spectacle vivant. Rapport de la Cour des comptes, mai 2022, 109 pages.

Télécharger le rapport (pdf - 1.62 Mo)

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