Entretien avec Lucile Rimbert. Partie 1.

Arts de la rue

ENTRETIEN

Dans le cadre du projet Ressources vivantes du Matrimoine des Arts de la Rue, porté par la Fédération des Arts de la Rue Auvergne-Rhône-Alpes, Lucile Rimbert témoigne de son parcours de chorégraphe, interprète et directrice artistique de la compagnie Lu². Dans ce premier entretien, elle revient sur les personnes qui ont façonnées son enfance, les activités qu’elle a pratiquées petite, les premiers spectacles qui l’ont marquée, de Begat Theater et la compagnie Jeanne Simone, son lycée franco-allemand en banlieue de Versailles, ses débuts à Sciences Po avant de s’orienter vers une licence de médiation culturelle à la Sorbonne-Nouvelle et des études de danse, les petits boulots, son stage de six mois à la Fédération des Arts de la Rue Île-de-France pour coordonner Rue Libre, son engagement au sein de La Main collectif et son premier statut d’intermittente.

À propos de Ressources Vivantes du Matrimoine des Arts de la Rue

Ce projet de la Fédération des Arts de la Rue Auvergne-Rhône-Alpes, soutenu par le Ministère de la Culture, participe à la construction d’un début de fond de ressources et de réflexions inédites, pour le Matrimoine des Arts de la Rue et dans l’Espace Public. En effet, ce secteur artistique s'est fait reconnaître dans les années 80. Il a donc encore du mal à se définir d’un point de vue de son héritage et de son excellence artistique, si on le compare au théâtre par exemple. Et quand c'est le cas, à l'image des autres disciplines artistiques, ce sont des exemplarités masculines qui commencent à écrire l'histoire de cet art. Sans renier ce qui est du passé, et profitant de la jeunesse sectorielle comme d'une aubaine, ce projet amène une lecture neuve et complémentaire du mot Matrimoine, évitant d'en faire un inversement genré du mot patrimoine et ayant l’ambition d'augmenter les contenus de sa signification.

Le Matrimoine des Arts de la Rue est vivant. Il donne le temps, à la parole, à la mémoire et à la transmission orale et s’intéresse aux parcours de ces femmes qui travaillent l’espace public comme une matière à part entière. Il questionne la dramaturgie, le rapport aux publics au travers de leurs regards et de leurs expériences et peut-être aussi, les modes de gouvernance des projets de création. Il donne à voir, à apprendre, à entendre et à débattre. Ce Matrimoine oral est l'occasion de documenter et d'alimenter la réflexion sur des sujets fondamentaux des pratiques actuelles de création des arts de la rue.

Le Projet est soutenu par le Ministère de la Culture ; ARTCENA ; Les ateliers Frappaz - CNAREP de Villeurbanne ; le Mouvement HF ; la commission Égalité Femmes-Hommes dans les arts de rue des fédérations des arts de la rue.

Crédits :

Journaliste Nathalie Veuillet
Coordinatrice Fanny Guihard
Production Nath Bruère et Tuk Tuk production
Lieu Ateliers Frappaz - CNAREP de Villeurbanne