ARTCENA et Rue du Conservatoire présentent « Première écoute », un rendez-vous audio pour découvrir un texte lauréat de l'Aide nationale à la création de textes dramatiques. Découvrez le texte « S'il y avait de la lumière » de Francesca Garolla, traduit de l'italien par Olivier Favier, lecture dirigée par Alexandre Santos, lu par Florence Payros, Anaïs Richez, Gianfranco Poddighe, Marc Spilmann et Alexandre Santos de Rue du Conservatoire.
La pièce semble reprendre les grandes étapes d'une procédure judiciaire : procès, délibéré, jugement. Pour autant, précise l'autrice, il n'y a pas de continuité d'espace et de temps entre les scènes. Ce qui est en jeu, c'est bien plutôt les raisons et les conséquences d'un assassinat politique, celui d'Aldo Moro par les Brigades rouges, le 13 mars 1978, une date-clé dans l'histoire de l'Italie, et celui des pères des deux protagonistes "une fille" et "une juge", lesquelles entrent en dialogue avec les deux assassins, "un fugitif" et "un homme". Très vite nous comprenons que l'enjeu n'est pas de condamner ni même d'expliquer, mais de situer les actes et de questionner les responsabilités. Le chemin parcouru par les deux femmes est celui d'une connaissance à laquelle les hommes se refusent à accéder, restituant les faits sans parvenir à opérer les liens qui transformeraient une simple chronologie en Histoire.