Jeudi 12 juillet 2018, Festival d’Avignon, quatrième débat de la Semaine professionnelle animé par La Scène au Cloître Saint-Louis. Quelles nouvelles ambitions pour l’éducation artistique et culturelle, priorité réaffirmée des politiques culturelles ? Quelle place pour les artistes ? Quels liens avec la démocratisation de la culture ?
Pour le gouvernement, l’éducation artistique et culturelle (EAC) et sa généralisation constituent une priorité. Derrière cet engagement et cette volonté politique, c’est la question de la transmission du patrimoine commun qui est en jeu. Autrement dit, et selon Françoise Nyssen, cette transmission est le « ciment de la société française et européenne, facteur d’ouverture sur le monde et de prise de conscience de notre rôle en tant que légataire du patrimoine de l’humanité, la compréhension du geste artistique et de la démarche de création, ainsi que l’initiation aux pratiques artistiques et le développement de la créativité ».
La question n’est pas nouvelle, l’État se la pose depuis près de 30 ans. Mais, la prise de conscience progressive de la part des institutions culturelles n’a jamais été aussi forte pour admettre que l’enjeu est devenu majeur. L’EAC est dorénavant au cœur de leurs missions et les budgets ne cessent d’augmenter au fil des ans.
Comment amener la jeunesse à fréquenter régulièrement des œuvres et y être attentif ? Si les élus et les institutions s’emparent du sujet, c’est sans doute au niveau du système éducatif que les grandes manœuvres doivent être opérées, en repensant et en réactivant la pratique artistique pour une éducation par l’art (et non plus seulement l’histoire de l’art), et sans dissocier autant le rôle de l’artiste de celui de professeur.
C’est peut-être, aussi, du côté du terrain, des professionnels et de la société civile que des mouvements, que des actions et des mises en réseau (à l’image du réseau REVES créé par Didier Le Corre) peuvent être menées pour comprendre les blocages, accompagner les acteurs, sensibiliser les élus. Et faire en sorte, au bout du compte, que chaque citoyen du territoire ait accès à la culture.
Quel prix une nation est prête à payer pour offrir à ses enfants un éveil artistique et culturel qui soit riche, diversifié et pérenne ? Les intervenants étaient invités à en débattre et y répondre.
Pour le gouvernement, l’éducation artistique et culturelle (EAC) et sa généralisation constituent une priorité. Derrière cet engagement et cette volonté politique, c’est la question de la transmission du patrimoine commun qui est en jeu. Autrement dit, et selon Françoise Nyssen, cette transmission est le « ciment de la société française et européenne, facteur d’ouverture sur le monde et de prise de conscience de notre rôle en tant que légataire du patrimoine de l’humanité, la compréhension du geste artistique et de la démarche de création, ainsi que l’initiation aux pratiques artistiques et le développement de la créativité ».
La question n’est pas nouvelle, l’État se la pose depuis près de 30 ans. Mais, la prise de conscience progressive de la part des institutions culturelles n’a jamais été aussi forte pour admettre que l’enjeu est devenu majeur. L’EAC est dorénavant au cœur de leurs missions et les budgets ne cessent d’augmenter au fil des ans.
Comment amener la jeunesse à fréquenter régulièrement des œuvres et y être attentif ? Si les élus et les institutions s’emparent du sujet, c’est sans doute au niveau du système éducatif que les grandes manœuvres doivent être opérées, en repensant et en réactivant la pratique artistique pour une éducation par l’art (et non plus seulement l’histoire de l’art), et sans dissocier autant le rôle de l’artiste de celui de professeur.
C’est peut-être, aussi, du côté du terrain, des professionnels et de la société civile que des mouvements, que des actions et des mises en réseau (à l’image du réseau REVES créé par Didier Le Corre) peuvent être menées pour comprendre les blocages, accompagner les acteurs, sensibiliser les élus. Et faire en sorte, au bout du compte, que chaque citoyen du territoire ait accès à la culture.
Quel prix une nation est prête à payer pour offrir à ses enfants un éveil artistique et culturel qui soit riche, diversifié et pérenne ? Les intervenants étaient invités à en débattre et y répondre.