Aide à la création (printemps 2016, automne 2007)
Lazare a franchi un jour les portes du Théâtre Gérard Philipe de Saint-Denis et n'a plus quitté les salles et les plateaux, écrivant ses premières pièces et multipliant les rencontres avec des metteurs en scène tels que François Tanguy, Claude Régy, ou Stanislas Nordey, qui l'a invité à rejoindre l’École du Théâtre National de Bretagne.
Auteur dès son adolescence, improvisateur dans les lieux publics, il devient acteur et metteur en scène avant de créer, en 2006, sa compagnie Vita Nova, dont le nom est une référence à la Divine Comédie de Dante.
Autour de Lazare se constitue un 'noyau dur' de fidèles collaborateurs et de lieux refuges comme la Fonderie au Mans, le Studio-Théâtre de Vitry sur seine et l’Echangeur à Bagnolet qui vont l’accompagner dans une grande aventure théâtrale débutée en 2007.
Une trilogie qui s’ouvre avec «Passé – je ne sais où, qui revient», suivi en 2011 par «Au pied du mur sans porte», (deux titres empruntés à Pessoa), avant de se conclure, temporairement, avec «Rabah Robert, touche ailleurs que là où tu es né».
Cette trilogie, s’est construite autour du personnage de 'Libellule', double de l’auteur, et de sa famille. Une famille entre France et Algérie, réunie autour d’une mère à forte personnalité qui a sa propre langue, et d’un père absent-présent. L'image d'une famille d’un de ces quartiers de banlieue qui subit et se bat. Mais le théâtre de Lazare n’est pas pour autant un théâtre documentaire. C’est un théâtre qui vit à travers l’écriture, un théâtre de rêve, de fragments, de retours en arrière, de frottements, de vrai et de faux. Un théâtre qui fait de la parole recomposée le coeur de la représentation.
En 2014, Lazare s’écarte de cette grande fresque épique pour écrire «Petits contes d’amour et d’obscurité» présenté au dernier festival Mettre en scène à Rennes. Il est aujourd’hui artiste associé au Théâtre national de Strasbourg.
Dernière mise à jour : 17/5/2019