Aide à la création (printemps 2021)
Comédienne, metteure en scène, auteure et musicienne, Tatiana Spivakova a d’abord suivi des cours de formation musicale, chant, danse classique au Conservatoire Francis Poulenc avant d’obtenir un diplôme de fin d’études en flûte traversière au CNR d’Aubervilliers. Parallèlement, elle se forme au Cours Simon puis à la Classe Libre du Cours Florent, et au CNSAD de Paris (dont une année passée à la LAMDA).
D’origine arménienne et russe, Tatiana est quadrilingue et participe à de nombreux festivals de théâtre ou de musique à travers le monde.
Ainsi, elle est auteure et récitante sur l’opéra Carmen dirigé par Jean Christophe Spinosi à Valladolid, au Brest Arena ou encore à l’opéra Royal du château de Versailles, puis sur l’opéra Eugène Onéguine ou encore lors d’Harold en Italie de Berlioz lors du Festival International de Colmar.
A Londres, elle travaille avec Yorgos Karamalegos avec qui elle anime des stages de Théâtre en Mouvement (Physical Lab) et joue dans sa création HOME, au Physical Fest de Liverpool.
En France, elle joue dans Chapeau melon et ronds de cuir de G. Courteline, Jacques ou la soumission d’Eugène Ionesco mis en scène par Paul Desveaux, La nuit des assassins de José Triana, ANNABELLA: dommage qu’elle soit une putain de John Ford mes par Frederic Jessua, Coeur Sacré de Christelle Saez. Mais aussi au Théâtre de l’Odéon dans Hôtel Feydeau de Georges Lavaudant, dans Never, Never, Never de Dorothée Zumstein mes par Marie Christine Mazzola au théâtre d’Alfortville, dans O Nuit O mes Yeux de Lamia Ziadé adapté et mis en musique par Bachar Mar Khalifé, ou encore MACBETH de Julien Kosellek (actuellement en tournée).
Tout aussi fascinée par la mise en scène, elle crée Lisbeths de Fabrice Melquiot au Théâtre du Marais (prix de la meilleure interprétation féminine au Festival Passe Portes) puis traduit et met en scène Dans les Bas-Fonds de Maxim Gorky au CNSAD. Plus tard, elle crée LES JUSTES d’Albert Camus au théâtre de La Loge. Dernièrement, elle redonne vie à PASSAGÈRES de Daniel Besnehard, pour laquelle elle retraduit et introduit des poèmes d’Anna Akhmatova, au Lucernaire à Paris.
A l'écran, elle tourne dans trois longs métrages en France, en Géorgie et en Arménie. (Même pas mal de M. Roy et J. Trequesser, et SNO de William Oldroyd et Gate to Heaven de Jivan Avetisyan.)