Dans Le Monde du mardi 7 avril 2020, la journaliste Rosita Boisseau interroge les artistes et des opérateurs du secteur du cirque et fait part de l’inquiétude pour son avenir.
Pour Yveline Rapeau, directrice de la Brèche à Cherbourg et du Cirque-Théâtre d'Elbeuf et directrice du Festival Spring, dont la 4e édition devait être à l’affiche, du 5 mars au 5 avril 2020, dans 60 lieux de la région Normandie, « C’est l’apocalypse ! ». Le secteur du cirque n’est bien sûr pas épargné par la catastrophe sanitaire que nous traversons, comme le rapportent quelques-uns de ses représentants dans Le Monde daté du mardi 7 avril 2020, dont Philippe Le Gal, président de l’association Territoires de cirque, Marc Jeancourt, directeur du Théâtre Firmin-Gémier/La Piscine, et Martin Palisse, directeur du Pôle national cirque de Nexon et du festival La Route du Sirque, interrogés par la journaliste Rosita Boisseau.
Opérateurs, artistes, techniciens, tous s'inquiètent des conséquences de cette crise sanitaire et de ces conséquences, qui occasionnent l'annulation en chaine des festivals pour la période estivale 2020. Les opérations de reports sur les prochaines saisons et les premières mesures d'accompagnement ne suffiront pas à maintenir un champ artistique impacté tant par les formes multiples de représentations, de créations que dans leur de mode de vie. Ce sont les projets de création qui ne verront peut-être pas le jour et des équipes artistiques, dont les modèles économiques sont délicats, vont se retrouver davantage fragilisées. C'est aussi des artistes dont les corps confinés ne peuvent s'exercer à leur art, à leur technique et dont la reprise au travail prendra du temps. Et puis comment, ensuite, faire revenir sous les toiles des chapiteaux un public probablement encore inquiet de la situation sanitaire de l'après confinement ?
Par la parole des artistes et des opérateurs, tour d'horizon des réalités d'un secteur encore « plus vulnérable que le théâtre ou la danse », précise Le Monde.