La Cour des Comptes plaide notamment pour une meilleure compétence partagée entre l’État et les collectivités territoriales, et le conditionnement des aides du ministère de la Culture à des objectifs en matière de création et de démocratisation culturelle.
Dans son rapport public annuel, qui porte en 2023 sur « la performance de l’organisation territoriale française » 40 ans après les premières lois de décentralisation, la Cour des comptes consacre un chapitre aux festivals intitulé « Festivals et territoires : les défis d’une politique partagée en matière de spectacle vivant ». Celui-ci procède d’une enquête menée auprès d’un échantillon de huit festivals de spectacle vivant organisés dans les Régions Grand Est (le festival mondial des théâtres de marionnette à Charleville-Mézières, le festival Passages à Metz, Furies à Châlons-en-Champagne et Musica à Strasbourg), Nouvelle-Aquitaine (Les Francofolies de La Rochelle) et Provence-Alpes-Côte d’Azur (le Festival d’Avignon, le festival international d’art lyrique d’Aix-en-Provence et Les Chorégies d’Orange), ainsi que des services de l’État compétents (Direction générale de la création artistique-DGCA et Directions régionales des affaires culturelles-Drac) pour mettre en œuvre la politique de l’État en faveur du spectacle vivant.