Organisée début septembre au ministère de la Culture, cette rencontre s’articulait autour de trois thématiques : l’économie circulaire, la création numérique et l’ouverture des données.
Le Laboratoire Théâtres & Médiations à l’ère numérique (TMNlab) a initié avec le Bureau des Possibles un cycle d’ateliers-actions, préfiguration d’un Living-lab destiné à inventer de nouvelles modalités d’action sur les enjeux liés au numérique. Autour d’une problématique intéressant le numérique et les arts vivants, un travail documentaire est mené, suivi d’ateliers conviant les parties concernées et permettant d’identifier collectivement les réussites, les besoins et les leviers d’action.
Dans ce cadre, le TMNlab a organisé le 6 septembre 2023 au ministère de la Culture une rencontre, afin de présenter les travaux issus du Living-lab « Numérique situé », qui portaient sur trois axes. Réunis en groupes de réflexion, les participants ont défini un certain nombre de recommandations opérationnelles.
• Axe 1— Économie circulaire. Le numérique peut-il faciliter un passage à l’échelle des pratiques de réemploi et de valorisation dans les arts vivants ?
Le groupe a produit le descriptif d’une plateforme numérique d’aide à la décision, d’échange et de mise en lien avec les acteurs valoristes locaux, afin de permettre aux théâtres, aux compagnies et aux artistes de réemployer leurs matériels techniques et scénographiques en les valorisant, les vendant, les achetant ou les louant. Il propose d’échelonner sa mise en œuvre en trois phases : une phase de construction, une phase d’expérimentation et une phase de déploiement. Une attention particulière a été portée aux conditions de réussite d’une telle démarche.
• Axe 2 – Création numérique. Comment la création en environnement numérique et les lieux d’arts vivants peuvent-ils se rencontrer ?
Une proposition de déroulé type d’une coopération entre les lieux et les créateurs a été formulée. Le groupe de travail a également suggéré d’établir une liste des « bonnes questions » à se poser, de rédiger un lexique « interculturel », de réaliser un zoom sur certains moments clés de la collaboration et de produire des versions éditables pour que chacun puisse les adapter à son propre projet.
• Axe 3 – Ouverture des données. Quels enjeux et quelle gouvernance pour une mutualisation ambitieuse des données des arts vivants ?
Ont été posés les premiers jalons d’un collectif qui s’organise pour ouvrir les données sur les arts vivants et y avoir accès. Cette démarche soulève plusieurs questions : quelles seraient les données d’intérêt ? Qui possède les données ? Qui pourrait les utiliser ? Comment commencer à les partager et à les utiliser ? Quelle preuve de concept expérimenter ? Quelle gouvernance ?
Pour en savoir plus, vous pouvez télécharger la présentation de cette rencontre et écouter sa restitution en suivant ce lien.
