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  3. Une étude sur l’empreinte carbone des festivals
  • Les déplacements des publics, première source d’émissions
  • Alimentation, traitement des déchets, énergie : des efforts payants
  • Événements avec ou sans camping
  • écologie
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Date de publication12 septembre 2023

Une étude sur l’empreinte carbone des festivals

Arts de la rue Cirque Théâtre
Écologie

Réalisée à partir de données fournies par des festivals engagés dans une démarche écologique, elle montre l’importance de s’attaquer à l’ensemble des postes d’activité d’un événement. 

Société spécialisée dans l’accompagnement des organisations culturelles, lieux et événements soucieux de réduire leur impact environnemental, A Greener Future (AGF) vient de publier une étude sur l’empreinte carbone des festivals à l’appui de données collectées auprès de 17 manifestations, toutes organisées en plein air, dans des zones soit urbaines, soit rurales. Parmi elles, huit possèdent une capacité d’accueil inférieure à 25 000 personnes par jour, et neuf une capacité égale ou supérieure à 25 000 personnes par jour. Onze sont situées en Europe, et six au Royaume-Uni. Précision essentielle pour mieux appréhender les résultats de l’enquête : l’ensemble des festivals analysés ont mis en œuvre d’importantes mesures en faveur de la durabilité.

Les déplacements des publics, première source d’émissions

Comme de précédents rapports l’ont déjà montré, les déplacements des publics sont la plus grande source d’émissions. Concernant les festivals européens et britanniques observés, celle-ci s’établit à 41%. Lorsque l’on répertorie toutes les émissions liées à la mobilité – incluant donc la mobilité des artistes et l’acheminement des équipes, du matériel et de la nourriture, des fournisseurs et des personnels de restauration… – ce pourcentage atteint près de 58%. D’où l’importance de privilégier des producteurs locaux ou un transport routier vecteur de peu d’émissions. Paramètres également à prendre compte : l’emplacement, l’échelle et la nature du festival, qui font varier les émissions imputables aux déplacements des spectateurs : entre 18% et 76% de l’empreinte globale. « L’accès à des transports publics ou un pourcentage élevé de participants locaux semblent minimiser la part des émissions occasionnées par les déplacements du public, tandis que les options limitées de transports publics ou la présence d’un public international ont l’effet inverse », ajoutent les rapporteurs de l’étude.   

Alimentation, traitement des déchets, énergie : des efforts payants

Parfois négligées comme postes d’amélioration de l’empreinte carbone, la production et la consommation d’aliments et de boissons constituent pourtant la deuxième cause d’émissions, en l’occurrence pour les festivals étudiés ici, 34%. « Ceux ayant développé des politiques végétariennes ou végétaliennes ont généralement constaté une réduction des émissions produites par
l’alimentation », est-il précisé. Des efforts réalisés dans d’autres domaines ont également porté des fruits. Ainsi les émissions liées aux nouveaux matériaux achetés représentent-elles un pourcentage relativement faible – un peu plus de 2% – de l’empreinte globale. Ceci s’explique notamment par le recours à des matériaux réutilisables pour la scénographie et la décoration des événements. Il en va de même s’agissant du traitement des déchets et de la consommation de l’eau : 4% des émissions en moyenne, grâce à un approvisionnement en eau largement décarboné, une utilisation importante de l’énergie issue du traitement des déchets (plutôt que la mise en décharge) et des taux de recyclage, eux aussi généralement élevés, au sein des festivals étudiés. La consommation d’énergie (en particulier du carburant), quant à elle, est responsable de moins de 2% des émissions, signe de mesures significatives prises par les événements pour gagner en efficacité énergétique, utiliser l’électricité du réseau, les énergies renouvelables sur site ou des carburants et biocarburants à faibles émissions. 

Événements avec ou sans camping

D’autres facteurs influent sur l’empreinte carbone. Tout d’abord, la présence ou non d’un camping sur site. « Les émissions moyennes associées à la production de déchets, à la consommation d’eau, de nourriture et de boissons doublent pour des événements disposant d’un camping. Pour ceux qui n’en possèdent pas, ces impacts seraient déviés vers les hôtels, maisons ou autres hébergements et restaurants, par exemple », note l’étude. Les émissions moyennes dues à la consommation d’énergie sont aussi trois fois supérieures à celles des événements basés en zone urbaine, sans camping, qui peuvent plus facilement avoir accès au réseau électrique. En matière de déplacements des spectateurs, des nuances doivent être apportées. En effet, bien que les festivals établis en ruralité et proposant un camping nécessitent de parcourir une distance plus importante, leurs visiteurs sont moins susceptibles de se déplacer durant son déroulement. À l’inverse, les événements urbains dépourvus de camping offrent généralement un meilleur accès aux transports publics et bénéficient d’une plus grande proximité avec des publics potentiels, mais connaissent aussi une proportion plus élevée de visiteurs occasionnels (durant une journée), ce qui est de nature à accroître les émissions moyennes relatives aux déplacements. La dimension de la manifestation, d’autre part, n’est pas sans conséquence. On observe que les émissions qui concernent le public (déplacement, nourriture et boissons consommées, déchets, traitement de l’eau…) ainsi que celles ayant trait à la production, à la présence de fournisseurs et de commerçants, augmentent sensiblement pour les événements de grande envergure. 

En conclusion, les auteurs de l’étude estiment que même si la mobilité douce des publics demeure une priorité, les organisateurs de festivals peuvent cibler d’autres postes dont ils ont, en outre, davantage la maîtrise : choix de la nourriture et des boissons, programmation des artistes, sélection des commerçants, des producteurs, du matériel, des sponsors... De telles démarches permettraient de réduire encore l’empreinte moyenne constatée par festivalier et par jour – 11 kg d’équivalent CO2. Celle-ci est certes inférieure à l’empreinte quotidienne moyenne d’une personne vivant en Europe et au Royaume-Uni, mais encore loin de l’objectif « zéro émission nette » fixé à l’échelle planétaire pour 2050. Enfin, A Greener Future tient à souligner que tout en étant très utile, le calcul de l’empreinte carbone ne fournit pas d’informations sur des impacts environnementaux tels que l’épuisement des ressources, la perturbation de l’habitat, la déforestation, la pollution sonore et lumineuse, ou encore celle de l’air et de l’eau. C’est pourquoi elle encourage vivement des évaluations sur la préservation de la biodiversité. 

L’empreinte carbone des festivals 2022/2023. Étude réalisée par A Greener Future, 2023, 11 pages.

Télécharger l'étude en anglais (pdf - 981.05 Ko)

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