« Les artistes ont quelque intérêt à ce qu’on croie à leurs intuitions subites, à leurs prétendues inspirations ; comme si l’idée de l’œuvre d’art, du poème, la pensée fondamentale d’une philosophie tombaient du ciel tel un rayon de la grâce. », écrit Nietzsche, ajoutant qu’il n’y a pas plus grand travailleur que l’artiste, même s’il se plaît à laisser croire à sa spontanéité créatrice. Si l’artiste travaille, il apprend aussi à le faire. Les écoles font en sorte de le guider. En France, douze écoles de théâtre dispensent un enseignement supérieur pour la formation du comédien. À ces écoles s’ajoutent les formations des conservatoires à rayonnement communal, intercommunal, départemental ou régional visant à conforter le réseau national d'enseignement public de la musique, de la danse et de l'art dramatique, celles des écoles accueillant les circassiens et les artistes de l'espace public, et d’autres encore qui font en sorte de préparer les étudiants aux métiers de la scène. Les directions de ces maisons d’enseignement ont été renouvelées ces derniers mois. Nous avons interrogé directeurs, praticiens et enseignants, pour connaître l’état, l’orientation et l’esprit de ces formations : quoi de neuf dans les écoles ?
Quoi de neuf dans les écoles ?
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