Valérie de Saint-Do a travaillé comme journaliste à la rubrique Culture au quotidien Sud-Ouest à Bordeaux puis codirigé la revue art et société Cassandre/Horschamp de 2001 à 2012.
Depuis 2012, elle écrit en free lance pour différentes publications (Stradda, L'Architecture d'aujourd'hui, la Revue du Crieur, l'Observatoire des politiques culturelles) et pour différentes organisations culturelles et professionnelles (l'UNESCO, la Fédération nationale des Arts de la rue, la Fédération des centres sociaux, l'UFISC, Clermont Capitale européenne de la Culture).
Elle a publié en 2018 le roman policier « Très Grand Paris » aux Editions Arcane 17.
Rédacteur Valérie de Saint-Do
Du même auteur
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Les secrets d'une longévité
par Valérie de Saint-DoPROCESSUSLa longévité des créations des 26000 Couverts est exceptionnelle. Quelle est la recette d’une compagnie, dont la routine est la principale ennemie, pour conjurer l’usure ? C'est l'un des combats majeurs de la troupe, soucieuse de ne jamais se laisser aller à la facilité de la répétition. Directeur d'acteurs avant toute chose, Philippe Nicolle y veille avec une vigilance permanente. La diversité des genres approchés et l'esprit de troupe fait le reste. Compagnie à géométrie variable, les 26000 Couverts ont à la fois cultivé de longues fidélités et laissé leur place aux jeunes pousses. Et le moins que l'on puisse dire est que le succès public et critique est au rendez-vous depuis le début. -
Théâtre de l’Unité
par Valérie de Saint-DoPORTRAITIls sont à la fois les grands enfants et les grands parents terribles du théâtre de rue en France. Trois mots pourraient résumer la démarche du Théâtre de l’Unité, bientôt quinquagénaire : engagement, culot et générosité. Née en 68, biberonnée à la révolution et aux idéaux du théâtre populaire, la troupe menée par Jacques Livchine et Hervée de Lafond n’a jamais laissé cette notion prendre la poussière, depuis ses débuts dans les MJC jusqu’à son kapouchnik régulier à Audincourt et son Parlement à Aurillac l’été dernier. -
Qui se cache derrière la ktha ?
par Valérie de Saint-DoPARCOURSFurtive parfois dans ses interventions, la ktha l’est aussi dans sa communication. La compagnie, dès sa fondation, a récusé les hiérarchies habituelles du théâtre pour jouer entièrement collectif. Un choix politique qu’elle a réussi à tenir et auxquels se sont greffés depuis d’autres parti-pris, comme celui de l’espace public. -
Inventer et se réinventer
par Valérie de Saint-DoŒUVRELa ktha se définit toujours comme une compagnie de théâtre. Mais elle s’évertue à élargir ce que peut être la définition actuelle de l’intervention théâtrale dans l’espace public. La création de spectacles s’accompagne d’autres formes d’actions dans la ville, marquées par un impératif : toujours inventer et se réinventer. -
Écrire, construire, dire, enlever
par Valérie de Saint-DoPROCESSUSLa ktha est née autour de textes qui n'étaient pas destinés au théâtre et l'un de ses fils conducteurs réside dans son rapport au langage. Ses créations s'axent sur l'articulation d’un texte à un dispositif : depuis des containers pour Je suis une personne (2012), depuis un camion pour Juste avant que tu ouvres les yeux (2014) ou dans des structures spécifiquement pensées et construites pour (nous) (2017) et Demain arrive (je suis une autre toi) (2020)... -
Du théâtre invisible au spectacle assumé
par Valérie de Saint-DoPARCOURSMark Etc, comme tous ceux qui ont forgé Ici-Même, n'est pas venu du théâtre. Il a fallu un processus long et progressif pour que l'équipe passe de l'installation et de la mystification à la représentation assumée. Mais dès ses premières installations urbaines, l’équipe a créé des personnages et introduit le jeu, tout en déjouant la convention théâtrale. Au fil des créations, ce qui relevait de l’installation accompagnée par des comédiens -
De l'espace au temps
par Valérie de Saint-DoŒUVREPerçue comme un collectif de plasticiens et scénographes à ses débuts, Ici-Même a d'abord fait exploser les repères de temps et d'espace qui marquent habituellement la création dans les arts de la rue. Mais après s'être imposée dans un genre, la compagnie menée par Mark Etc s’est déplacée pour être là où on ne l'attendait pas : de l'installation urbaine à la création high tech, du fixe à la déambulation, de l'extérieur vers l'intérieur. -
De l'observation à la création
par Valérie de Saint-DoPROCESSUSAu commencement est l’observation de phénomènes sociaux : la métamorphose des paysages urbains, l’injonction à la « participation » par les réseaux sociaux, l’irruption du virtuel dans nos vies… C’est cette attention aux « signaux faibles » des transformations sociétales qui aboutit, après documentation, digestion, déconstruction, à la mise en scène et mise en formes de ce qui transforme inexorablement notre quotidien. Mais la compagnie ne s’épargne pas les remises en question auxquelles elle invite le spectateur : elle interroge aussi le fonctionnement du monde de l’art à l’aune des crises sanitaires, sociales, environnementales que nous traversons. -
L'aventurière de la scène
par Valérie de Saint-DoPARCOURSIl y a du cut up et du collage dans le parcours de Marie-Do Fréval comme dans son écriture. On lui a visiblement inscrit dans les mains plusieurs lignes de vie et de créations. Son parcours n’est ni fleuve, ni tranquille, mais fait de confluences, d’ancrages temporaires et de grandes traversées, de navigation tantôt en solitaire, tantôt avec des équipages fidèles mais renouvelés. Comédienne, performeuse, metteuse en scène, autrice… L’énumération reste restrictive pour décrire le foisonnement d’expériences et d’actes qui ponctuent sa voie artistique et qui défie la linéarité chronologique, pour une artiste qui préfèrera toujours courir vite ou danser sur les chemins de traverse que marcher droit. Tentative de résumé.