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Focus Cirque
  • Le cirque dans les gènes de l’histoire occidentale
  • Le cheval et l’homme occidental
  • 1768 : un Anglais expérimente une synthèse
  • Germe & expansion
  • La révolution : climat favorable à l’éclosion du cirque moderne
  • Deuxième moitié du 19ème siècle : à Paris, cirques et hippodromes rivalisent dans une ville en fête
  • Et après ?
  • Pour aller plus loin
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Date de publication22 novembre 2019
Représentation d'Astley en 1808-1811

Et l’homme à cheval créa le cirque moderne

par Pauline de La Boulaye
Cirque
FOCUS

En 1768, Philip Astley, écuyer anglais entreprend la création d’un spectacle original. Il rassemble en un lieu, l’art équestre, savoir issu de la haute école militaire et des chevaliers, et les arts forains, perpétrés sur les foires. Sans le savoir, il met en place les fondamentaux de ce qui va devenir le cirque moderne : la piste de 13 mètres, la succession de numéros, une musique et des costumes d’inspiration militaire.

L’heure est à la création de nouveaux loisirs populaires. La concurrence et les obstacles poussent Astley et ses pairs à semer leurs projets à travers l’Europe. À Paris, la graine prend à la veille de la Révolution.

Le cirque va cristalliser les bouleversements : les exercices militaires à cheval permettent de relater avec réalisme les événements historiques dans des pantomimes. Le succès est démesuré.

Au milieu du 19e siècle, dans la célébration post-révolutionnaire de l’entente du peuple et des élites, les cirques stables se multiplient. Leur architecture de pierre affirme un cercle. Tandis que des pantomimes emphatiques se jouent dans des hippodromes accueillant jusqu’à 12 000 spectateurs.

Le cheval joue un rôle moteur et médiatique dans l’avènement du cirque moderne. C’est pourtant un peu comme son dernier rôle dans la société des hommes avant les transformations urbaines, la révolution industrielle, l’invention de la voiture et du train.

Ultime rôle qui pose la question du lien sacré de l’homme avec l’animal et qui interroge la notion de modernité.

Du théâtre hippique au cirque équestre
Auteur : Pascal Jacob
Arts de la piste n°20, juil. 2001

Télécharger l'article (pdf - 949 Ko)

Le cirque dans les gènes de l’histoire occidentale

Pour les Européens, le « cirque » en tant que pratique et en tant que lieu, est puissamment lié à l’Antiquité : berceau de notre civilisation, du théâtre, de la tragédie, de la danse et des jeux du cirque. Notre mémoire du cirque antique est imprégnée d’images de courses de char légendaires menées par des hommes et des chevaux.

À Rome, le pain et les jeux étaient donnés au peuple pour maintenir la paix. Jusqu’au jour où le spectacle fit couler le sang des Chrétiens, entachant la notion de cirque. Après des siècles de construction, le Circus Maximus, plus grand édifice sportif de tous les temps est démantelé.

Pendant douze siècles, du 6e au 18e siècle, le mot « cirque » va disparaître.

Durant ce long intervalle, acrobates, jongleurs, magiciens, montreurs d’ours, danseurs de corde et autres saltimbanques venant des quatre coins du monde et de la nuit des temps, se produisent dans les foires et marchés des villes européennes.

Sans autre lieu d’exhibition que leurs propres tréteaux1, ils naviguent dans ce que les historiens désignent comme la grande Banque d’Occident pendant tout le Moyen Age, la Renaissance et l’âge Classique.

Et puis le cirque refait surface au moment où l’Europe bascule du siècle des Lumières à l’époque Romantique.

Le cheval joue un rôle déterminant dans cette nouvelle naissance du Cirque.

  • 1. « saltimbanque » est un mot d’origine italienne : saltare in banco ou sauter sur le banc, la planche posée sur des tréteaux

Familles, je vous aime
Auteur : Pascal Jacob
Arts de la piste n°17, juil. 2000

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Le cheval et l’homme occidental

Éternel compagnon de l’homme, le cheval a transporté aussi bien le courrier du dialogue que les armes du combat. L’animal avant d’être remplacé par les machines fut le prolongement de l’homme, son allié pour dépasser ses limites, conquérir l’espace.

La relation entre l’homme et le cheval est un savoir ancestral qui fait l’objet de traités d’équitation. L’art de monter à cheval s’enseigne et s’apprécie dans les cours d’Europe : France, Espagne, Autriche, Angleterre. Privilège réservé aux descendants des chevaliers, que l’on goûte au cours de tournois et que l’on pratique dans les guerres européennes.

L’art de la voltige2est un phénomène militaire. Depuis la fin du 17e siècle en Europe, des cavaliers débauchés de l’armée s’exhibent pour survivre dans les foires, sur des prés d’auberge, mais aussi dans des endroits fastueux comme les arènes d’Espagne ou d’Italie. Le voltigeur y acquiert un certain prestige. Le voltigeur en 1800 est un fantassin appartenant aux compagnies d’élite extrêmement mobiles.

  • 2. vient du mot « volte », qui veut dire tour, et consiste à faire un tour complet à cheval.

La tradition équestre espagnole aux origines du cirque moderne
Auteur : Genis Matabosch
Arts de la piste n°205, juil. 2001

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1768 : un Anglais expérimente une synthèse

Gravure de Philip Astley (c.1800)
National Portrait Gallery,
Heinz Archive and Library,
Reference Collection (London)

Une personne va cristalliser ces influences et les rassembler en un seul lieu.

Selon les historiens, c’est en 1768 que Philip Astley invente en Angleterre le cirque moderne.

Ce cavalier militaire d’origine modeste a un destin exceptionnel. Le hasard a voulu qu’il soit formé à l’équitation par l’élite de la cavalerie légère anglaise. Mais après la guerre de 7 ans qui a déchiré l’Europe, beaucoup de cavaliers se trouvent démobilisés et des chevaux inutilisés.

À Londres, l’offre de loisirs se développe considérablement. Dans tous les domaines, on cherche une activité lucrative qui remplisse le temps libre : automates, marionnettes jusqu’aux cours d’épée et de boxe que Figs donne le matin dans son amphithéâtre3 et aux duels qu’il présente, le soir. Mais une stricte législation protège les théâtres de cette concurrence.

Philip Astley construit un lieu hybride d’entraînement équestre et de spectacle en périphérie de Londres. Il ouvre en 1768 : la Astley’s Riding School.

Il se distingue des traditionnels tournois, carrousels et manifestations d’arène, en construisant sa propre structure de bois, avec une entrée payante.

1777, Interior view of Astley's Amphitheatre
 engraved by Charles John Smith
Victoria & Albert Museum, London

Toute l’architecture de son établissement s’articule autour du cheval.
Il transforme le manège habituellement carré, en piste ronde. Lorsque le cheval tourne, l’inclinaison de son dos offre un plateau adéquat pour la voltige. Le diamètre est fixé à 13 mètres – resté depuis la référence – pour être conforme à la longueur de la chambrière. La piste est entourée de tribunes en bois coiffées de toiles. Le public peut tout voir. Elle est à ciel ouvert et recouverte de sciure pour une meilleure souplesse du terrain et éviter de glisser par temps de pluie. Il y a un peu du théâtre du Globe4 dans ce premier cirque stable.

Astley adapte son costume militaire : spencer rouge, pantalon blanc et tricorne à plumes multicolores resteront longtemps le costume des écuyers. Il prévoit un petit orchestre d’instruments de musique militaires (cuivres et percussions). Pour créer une rupture entre deux exercices équestres, il ajoute des numéros de saltimbanques qu’il va chercher sur les champs de foire : danse sur corde, acrobatie, pyramide humaine, jonglerie, dressage d’animaux. On peut déjà voir un écuyer habillé en tailleur militaire faire des tours de maladresse : la course du tailleur est un des plus anciens numéros de clown.

Il met en place la succession de numéros. Le spectacle est un programme à l’intérieur duquel on peut modifier l’ordre d’apparition sans changer l’identité globale. La façade de son établissement est ornée d’images de numéros amovibles.

  • 3. Le terme « amphithéâtre » était lié aux exercices du corps
  • 4. Théâtre de Shakespeare ou élisabethain, en bois, des gradins encerclent la scène à ciel ouvert

Architecture équestre : le monde en rond
Auteur : Christian Dupavillon
Arts de la piste n°20, juil. 2001

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Germe & expansion

Un cavalier d’Astley, Charles Hughes, décide d’établir son propre établissement, une copie conforme dans les mêmes environs, dès 1772. La compétition des deux lieux attire l’attention du public et des autorités qui contrôlent le contenu de toute autre représentation que le théâtre. Les deux établissements doivent fermer.

© LCC – Jan Willemsen / Flickr

Astley argue que les chevaux sont les principaux acteurs. Pour légitimer son lieu, il écrit et publie des traités d’équitation. C’est son expertise équestre qu’il souhaite partager par l’enseignement car il n’y a pas de tradition académique équestre en Angleterre, et par le spectacle, pour donner à voir au public des activités jusqu’ici réservées à la cour, comme la chasse aux renards.

Loin d’affaiblir la portée de son innovation, la censure la renforce. Les acteurs en présence prennent le large et le germe du cirque se répand en Europe et au-delà. Astley part à Paris, sur les pas de célèbres écuyers anglais déjà en vogue (Bates, Hyam), dans la mouvance d’une certaine anglomanie attisée par la reine Marie-Antoinette. Hughes effectue 8 années de périple européen et devient écuyer à la cour de Russie. Plus tard, Rickett, cavalier chez Hughes, partira pour Philadelphie en 1793, et deviendra le pionnier du cirque aux Etats-Unis.

La révolution : climat favorable à l’éclosion du cirque moderne

À Londres, Astley et Hughes n’abandonnent pas leurs projets. Ils se livrent une véritable bataille de compétition, de nouveauté, de surenchère, de recherche de légitimité. En 1779,  Astley ajoute un toit à son établissement qui devient Astley’s Amphitheater. En 1782, Hughes s’associe à un homme de théâtre, Charles Dibdin qui décide d’adosser une scène à l’italienne à la piste ronde. Ainsi naît le Royal Circus, Equestrian and Philharmonic Academy. Le mot « cirque » réapparaît après douze siècles d’errance. La force antique du mot (redoublée par la légitimité du terme Royal) compense avec la fragilité du baraquement de bois et de toiles, et exerce un pouvoir d’attraction sur la foule.

Astley ancre un établissement à Paris en ouvrant en 1783 le Nouvel Amphithéâtre des sieurs Astley père et fils. Premier du genre en France. Un genre qui va prendre son essor dans le contexte de la révolution française, car l’absence de répertoire et les interdictions qui frappent tout autre représentation que le théâtre, prédisposent le cirque à se saisir de cette actualité. Le cirque va absorber le spectacle brûlant d’une société en rupture.

Lire « Un soir chez Astley (25 avril 1786) », J. Adamson (Londres), 1887

De plus, avec la décapitation de l’aristocratie française, la haute école d’équitation française se trouve sérieusement amputée. Le cirque devient l’ultime lieu de transmission et spectacularisation des arts équestres.

Sous la pression de la révolution, Astley quitte finalement Paris et cède son affaire à Antonio Franconi, écuyer d’origine italienne, avec qui il s’était associé.
Commence le long règne des Franconi en France : une dynastie de cirques et d’hippodromes. Antonio Franconi fonde en 1807 le Cirque Olympique avec piste, scène et plan incliné (4000 places). Il fait l’objet de plusieurs déménagements et reconstructions dans Paris. La pantomime équestre y prend son essor : l’écuyer anglais Andrew Ducrow (chorégraphe, acteur, dessinateur, danseur de corde) bouleverse les codes avec ses poses et costumes. D’autres arts animaliers font leur apparition : la curiosité pour le règne animal, spécialité première des Franconi, est à la mode.

Lire « Cirque Olympique », Nicolas Brazier, 1878

Deuxième moitié du 19ème siècle : à Paris, cirques et hippodromes rivalisent dans une ville en fête

La scène jouxtée à la piste n’offre plus assez d’ampleur pour des pantomimes équestres de plus en plus emphatiques.

Le cirque se stabilise donc dans son cercle. Il s’en construit de plus en plus en pierres. On ne peut que difficilement s’en rendre compte aujourd’hui car la plupart n’ont pas survécu : Nouveau Cirque, Cirque Métropole, Cirque Molier, Cirque Médrano…

Cirque d'été, aux Champs-Elysées, XIXe siècle.

L’empereur Napoléon III choisit le cirque comme le lieu de représentation de son pouvoir. Aux Champs Elysées, le Cirque d’Eté (3000 places) devient Cirque National après le coup d’état de 1848, quand Louis Napoléon Bonaparte devient Président, puis Cirque de l’Impératrice, quand le même Président se sacre Napoléon III. Quantité de lustres caractérise ce lieu qui se veut l’emblème de la transparence et de la rencontre entre les élites et le peuple. On appelait Cirque Napoléon, l’actuel Cirque d’Hiver car il fut inauguré par l’empereur au cours de sa première sortie après son sacrement.

Tout Paris va au nouveau cirque. En 1864 : la loi sur la liberté des spectacles abolit les privilèges du théâtre. Ce qui ne fait qu’amplifier l’engouement pour ce nouveau spectacle ainsi que bientôt pour d’autres : music-hall, cabaret.

© CC – Cesar Ojeda / Flickr

Et puis, il y a le phénomène des hippodromes de spectacle, excroissance démesurée du cirque. En 1845, Victor et Laurent Franconi construisent le premier du genre, barrière de l’Etoile, au pied de l’Arc du Triomphe qui peut accueillir jusqu’à 12000 spectateurs !5 Entièrement en bois, leur durée de vie est encore plus courte que celle des cirques en pierres : l’Hippodrome de l’Etoile ferme ses portes en 1855 pour les grands travaux d’aménagement et d’ « assainissement » d’Haussmann, Arènes Nationales (1851-1859), Hippodrome de la Porte Dauphine (1856-1869), Hippodrome de l’Alma (1877-1892), Hippodrome de Clichy…

Pendant un demi-siècle, l’histoire de la nation y est racontée dans des tableaux vivants géants avec jusqu’à 700 fantassins et 300 chevaux… « Même si d’autres scènes représentent des batailles, là, il y a les chevaux. Comme nulle part ailleurs, on a une représentation du champ de bataille tel que peint par Delacroix ou Vernet. Une prégnance, une émotion, une intensité. Les ha ! les pan ! les boum ! sont tels que ça fait peur, ça effraie, ça suscite de la compassion, de l’adhésion (…) Un véritable théâtre national puissant. 200 000 parisiens ont vu Silistrie après la guerre de Crimée6 ».

Les hippodromes ont des airs de fêtes foraines dans lesquelles se côtoient toutes les couches de la société comme dans une sorte de jubilé post-révolutionnaire. Les artistes et intellectuels sont fascinés : Gaultier7, Dumas, Liszt, Lord Byron, Géricault.

Le cirque reprochera à l’hippodrome de trahir les arts équestres (voltige gracieuse et chorégraphie équestre, poses mythologiques) par excès de goût pour le spectaculaire (course de jockeys, cars prétendus romains, médiocres chasses aux cerfs, tournois troubadours).

  • 5. Ce sont les Franconi qui vont construire l’hippodrome équestre de New York
  • 6. Caroline Hodak, le 24 février, sur France Culture, émission la Fabrique de l’Histoire
  • 7. Théophile Gautier en 1846 : « Nous aimons ces grandes réunions et ces fêtes où l’on rassemble un nombre prodigieux d’exécutants. Nous voyons là le germe des spectacles de l’avenir donnés dans des cirques immenses où un peuple de spectateurs regardera un peuple d’acteurs. Tant de monde participe maintenant à ça, qui était naguère le privilège d’un petit nombre, que les vieux moules vont éclater. D’ici à 50 ans les formes de la vie publique seront complètement changées. Les théâtres deviendront aussi grands que les journaux. Et grâce à l’Orphéon, l’Opéra, s’il est besoin, pourra faire monter sur ses planches une armée de 10 000 choristes. »

Les  implantations du cirque à Paris
Auteur : Pascal Jacob
Arts de la piste n°3, juil. 1996

Télécharger l'article (pdf - 779.93 Ko)

Et après ?

Dans la seconde partie du 19e siècle, le cirque diversifie ses programmes. Le cheval n’est plus ni l’alibi ni la vedette, constat redoublé avec les progrès techniques où il perd aussi son rôle de locomotion.

Pourtant, en France, des artistes vont faire perdurer le lien mythique de l’homme et du cheval dans des créations toujours plus innovantes : en 1974, Alexis Gruss et Sylvia Monfort créent le Cirque à l’ancienne,  en 1985 le théâtre équestre Zingaro de Bartabas réhabilite le lien sacré entre l’homme et le cheval, en 1989, Camille et Manolo créent le Théâtre du Centaure…

Si le cirque n’existait pas, ces nouveaux théâtres équestres seraient en train de l’inventer, comme pour la première fois.

Formes équestres aujourd'hui
Auteur : Pascol Jabob
Arts de la piste n°20, juil. 2001

Télécharger l'article (pdf - 742.51 Ko)

Pour aller plus loin

Livres

  • GIRET Noëlle, Les Arts du Cirque au 19ème siècle, publication de documents conservés au département des Arts du Spectacle de la Bibliothèque Nationale de France, Editions Anthèse, 2001
  • HENWOOD Paul dit Adrian, Le Cirque commence à cheval, histoire illustrée de la voltige, des élévations de la haute-école, des évolutions de la cavalerie et de la pantomime équestre, édition Adrian, collection l’encyclopédie du Cirque, 1979
  • HODAK DE L'EPINE Caroline, Du théâtre équestre au cirque : le cheval au coeur des savoirs et des loisirs (1760-1860), édition BELIN, 2018
  • JACOB Pascal, Le Cirque : Regards sur les arts de la piste du 16ème siècle à nos jours, Éd. Plume, Paris, 1996
  • JACOB Pascal, Le Cirque : Un art à la croisée des chemins, Gallimard, coll. « Découvertes Gallimard », Paris, 2001
  • JACOB Pascal, Le Cirque : Du théâtre équestre aux arts de la piste, Larousse, coll. « Comprendre et reconnaître », Paris, 2002
  • THETARD Henri, La Merveilleuse Histoire du Cirque (2 volumes) édition Prisma 1947, réédition Julliard 1978

Autres sources

  • JANDO Dominique, Philip Astley, Circus Owner, Equestrian, +
  • HODAK DE L'EPINE Caroline, Du théâtre équestre au cirque, + 

Partenaires

Société des Auteurs et Compositeurs Dramatiques
www.sacd.fr
Ecole Nationale des Arts du Cirque de Rosny-sous-Bois
www.enacr.com

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