Braises

Ana, Lars, Antoine, Nil et Selim sont livrés à eux-même dans la maison familiale, au milieu d'un petit village qu'ils n'ont jamais quitté. Maman est morte – ou partie – depuis longtemps déjà – et papa a reçu « un mauvais coup ». Car dans le village depuis quelques temps, il y a des chiens. Des flics armés. Des gens qui frappent à ta porte, des camions aussi. Un grand trou de boue. On veut fracturer le sol, on veut racheter les terrains, les maisons, les cultures. La vigne. Tout va changer ici. Dès lors, c'est toute la fratrie qui va devoir souffrir : se lever à l'aube, tailler, scruter le village – mettre le feu aux machines.
C'est  l'histoire – juste cela – d'une famille, d'un territoire, mais avant tout une histoire de luttes, celles qui se jouent entre les quatre murs d'une maison, et sur l'étendue infinie d'une départementale ou d'une grange en feu.

Braises mêle d'éternelles batailles familiales aux questionnements soulevés par les luttes sociales et territoriales contemporaines. Elle tente l'imagination d'une résistance, et une réappropriation des imaginaires : ceux de la terre, des campagnes, du groupe et de l'entraide.

Personnage(s)
- femme(s) : 1
- homme(s) : 4