Aide à la création - Cat. DRAMATURGIE PLURIELLE (automne 2014)
Déplier CRIME SCENE :
Une femme en robe rose et escarpins noirs en horizon saturé.
L’arrière cour d’un supermarché, une porte et des hauts murs, la pente d’un parking, du vide, des hauteurs et des dessous.
S’y croisent dans une narration hantée par la disparition, le silence de la fille du supermarché, le regard de l’homme, Cassandre et sa bouche maudite, Médée et ses mains sales, le cou défloré d’ Iphigénie.
Le réel et l’imaginaire y sont confondus, heurtés l’un à l’autre, dessus et dessous d’une même bande et la tragédie antique enterrée sous le parking.
A la porte qui se referme sur la pause de la caissière et le réel de la sortie des poubelles, les murs gris de la ville s’évanouissent en fumée ou s’allument soudain comme néons clignotants, vitrines bleues et roses en nuit électrique ou foire au cauchemar. Et la terre se réveille. Surgissent les sarabandes de nuit, les délires, et les invocations, la parole enfouie, ancienne, des tragédiennes revenues sur le lieu du crime et dont personne ne se souvient.
Surplombant l’espace, un homme. Figure multiple, corps du questionnement.
Personnage(s)
- femme(s) : 4
- homme(s) : 1