Aide à la création - Cat. TRADUCTION (printemps 2013)
A partir de différents matériaux – journal, pièces inédites – ce nouveau texte de Richter, traduit et monté par Anne Monfort, articule amour et économie : comment nos vies individuelles et singulièrement, nos vies amoureuses, sont contaminées, distordues par le système économique dans lequel nous vivons. C’est dans un musée que tout se joue : un musée du 24e siècle, consacré à l’art de vivre au 21e « est-ce ainsi que les hommes vivaient » : deux générations, deux couples, l'un d'une vingtaine d'années, l'autre d'une cinquantaine. Et entre le guide de musée et la voix du commentaire, une parole qui circule et oscille entre la fiction et la réalité. Les scènes qui se présentent à nous sont autant d’illustrations de ces questions : comment a-t-on intériorisé les principes du capitalisme dans la vie quotidienne ? Comment les principes de performance et d'économie ont pu contaminer notre existence amoureuse ? Les acteurs jouent et ne jouent pas, sont eux-mêmes, jouent à jouer, à se mettre eux-mêmes dans de nouvelles situations, mettent les autres dans des places qu’ils n’auraient pas imaginé. La démonstration s’achève, les personnages tentent de se reconfigurer, se réagencer, de trouver leur place, comme des particules isolées. Emergent alors aussi les problématiques des générations, des âges. Celle du couple cède à la question du groupe – comment se constituer en collectif.
Personnage(s)
- femme(s) : 2
- homme(s) : 3