Aide à la création - Cat. DRAMATURGIE PLURIELLE (printemps 2016)
Dans cette adaptation olfactive du conte, la Bête ne sera pas représentée physiquement mais évoquée par la voix et l’odeur pour que chaque spectateur puisse projeter une image, donner forme à ses peurs et aller à la rencontre de sa «Bête» : un monstre aussi protéiforme que les odeurs.
Suggérer par les odeurs mais aussi la voix, la musique, les ombres, la lumière, les images vidéo, permettra à l’imaginaire créatif des spectateurs de s’épanouir.
Cette version s’inscrit dans un contexte contemporain : la Bête, c’est Monsieur Bestia, qui vit reclus dans sa propriété. Il gère ses affaires et son personnel à distance. Ordinateurs, téléphones lui permettent de communiquer avec l’extérieur et les caméras de vidéo surveillance de contrôler son domaine. Simon est son employé de maison, Jacques est son jardinier. Ce dernier a perdu l’odorat dans un accident de voiture dans lequel il a également perdu son épouse, mère de leur fille : Isabelle, une jeune fille de notre temps, musicienne et rebelle.
Dans cette version olfactive du conte, les Roses sont précieuses à Bestia car grâce à leur parfum, il échappe à sa propre odeur corporelle. Pour Isabelle, le parfum d’une de ces roses réveille la présence de sa mère disparue : elle demande alors à son père de couper cette rose.