Aide à la création - Cat. TEXTE DRAMATIQUE (automne 2010)
Le Chroniqueur raconte les aventures d'un ver qui prolifère dans la langue et les rêves.
Georges a le ver dans le sang et une langue de feu. C'est à lui de « nettoyer », de domestiquer le Dragon, à lui de raffiner le capiteux sirop qui sue de sa précieuse peau. Il est prédestiné, Georges. Il est élu, puisqu'il s'appelle Georges et dans tout Georges qui se respecte, il y a un dragon qui sommeille.
Il écrira le grand Opéra, il aura son press-book dans la légende impériale. Georges engage le Grill Jazz Band, une bande de lascars féroces, pour accompagner la horde des Colty Gunners, le top des flingueurs.
- Pourquoi avez-vous de si longs crocs, oncle Georges ?
- Je suis prédestiné, cousin.
Qu'importe la tragédie pourvu qu'on ait l'ivresse, l'ivresse des larmes. Elle a soif, la montagne du pays cathédrale. Il faut la nourrir. Une moisson de larmes, toujours plus de larmes à verser pour l'équilibre des comptes, une extraordinaire montagne de comptes. Sur le sommet, les Anaïdes, petites porteuses d'eau, font les versements, sans fin.
En pleine bataille, Jean de La Fontaine, environné d'abeilles, apparaît dans le fracas des armes...
Le général Rrriblegalur, la famille Nain de Jardin , Madame Mowzè qui n'a pas peur d'affronter Georges, une thérapeute de charme qui est aux petits soins, sont d'autres personnages de cette fable où se mêlent bouffonnerie et tragédie, proche par sa forme des premiers semi-opéras. Quelques séquences seront chantées ou parlées/chantées.
Personnage(s)
- femme(s) : 5
- homme(s) : 14