Aide à la création - Cat. TEXTE DRAMATIQUE (automne 2018)
Six femmes vivent ensemble dans un lieu qu’on ne saurait définir. Au début de la pièce, elles viennent toutes s’adresser au public. Il n’y a pas de quatrième mur, elle savent que le public est là, qu’il les regarde, les surveille. Elles semblent nerveuses, elles se sont visiblement préparées à notre arrivée.
On découvre alors cette communauté de femmes, on les observe vivre sous notre regard qui leur pèse. La vie collective parait être difficile, elles nous cachent maladroitement leurs violences, leurs maladresses. Leur comportement est donc toujours un peu étrange, un peu faussé. Elles sont en permanente représentation. Elles s’observent aussi entres elles, il ne faut pas tricher, ne pas se mettre en avant plus qu’une autre.
Ce manège du paraitre semble beaucoup plus important que ce que l’on imagine, il semblerait qu’elles attendent quelque chose du public, que l’une d’entre elles pourrait être choisie, ou plutôt pourrait être sauvée.
Mais dans les autres pièces de la maison, là où elles ne sont pas observées par la salle, l’attitude des filles change, les corps se détendent, elles en profitent aussi pour régler leurs comptes.
Dans ce grand jeu de masques, Les petites filles vont s’écorcher à vouloir racheter leur place dans la société.
Personnage(s)
- femme(s) : 6
- homme(s) : 0