Aide à la création - Cat. TEXTE DRAMATIQUE (automne 2018)
PARKING est une fresque en trois actes. Centrée sur un groupe de personnes qui travaillent dans un hypermarché, c’est une exploration de certains ressorts de la précarité, de la conscience politique et du refus. Elle fait parler des gens qui vivent dans un monde qui les délaisse, dans la peur du déclassement, où les systèmes (financiers, économiques, politiques) sont sourds à leurs besoins, et où, peut-être, la révolte nait. C’est plus grand que soi, ça espère, c’est drôle et c’est triste.
Autour d’un drame qui s’est joué sur le parking de l’hypermarché, les dix-sept personnages qu’on suit vont voir leur vie être bouleversée, au moins pour un moment. L’obligation qu’on ressent de devoir fuir, ou prendre la parole, faire acte de résistance, de quelque chose, se prouver qu’on existe. On n’est pas un système, on n’est pas des machines, on est des personnes.
La pièce est découpée en trois actes, de longueur inégale. Le premier plonge dans l’intimité d’une famille à l’occasion de deux repas, le second surprend une scène d’enterrement, le troisième imagine une scène de grève. A chaque acte, de nouvelles personnes, qui sont un lien avec celles d’avant et celles d’après. Les trois petites histoires en forment une grande. Peut-être qu’il s’agit d’une fresque.
Personnage(s)
- femme(s) : 11
- homme(s) : 6