Aide à la création - Cat. ENCOURAGEMENTS (printemps 2007)
Si seulement un regard interroge l'acte de création. La difficulté d'accoucher, de déposer à la vie, de donner à rêver. C'est cette histoire d'hommes qui, se cognant aux murs du monde, les couvrent de vulnérabilité, de sensibilité, d'humanité. Et de neige. Parfois. C'est l'homme face à son propre vide et confronté à la solitude, à son silence. C'est la dérobade de ce que l'on croit solide et qui s'effrite, s'échappe. C'est un sourire souvent, depuis la tendresse et ses recoins. C'est le deuil aussi, l'absence, le manque. Et y survivre. C'est une famille et ses noeuds à l'âme, plus ou moins serrés ou coulants. C'est l'Art, sa nécessité d'abîmer, de rayer où c'est lisse pour exister. Son intransigeance. C'est Dieu peut-être. Ou l'artiste et la difficulté de devenir, de décider, de tirer les ficelles, de se noyer en l'oeuvre. Le sont ces humains pantins qui surnagent aux marées de l'inéluctable et n'ont plus qu'aimer pour s'accomplir. C'est cette phrase qui revient au fil de la pièce : l'humanité est une aquarelle, elle finit toujours à l'eau. C'est un silence.
Personnage(s)
- femme(s) : 3
- homme(s) : 5